En bref
Deux diesels (150 et 184 ch)
4x4 uniquement
Haut de gamme sous les 40 000 €
En 2007, Skoda lance une version spéciale de l'Octavia break baptisée Scout. Le constructeur propose alors une auto avec des arguments spéciaux pour une prétention spéciale : aller s'aventurer hors du bitume, asphalte et autres surfaces bien trop « faciles ». Il aura finalement fallu attendre sept ans pour que Skoda renouvelle l'Octavia Scout, et ce second modèle, nous l'avons pris en main dans la région de Hambourg pendant une journée afin d'évaluer ses capacités sur la route et en dehors.
Avant de démarrer la partie qui nous intéresse le plus, à savoir le comportement, nous allons nous attarder quelques instants, si vous le voulez bien, sur le costume (ou plutôt le bleu de travail, devrais-je dire) de cette Octavia Scout. Esthétiquement, elle n'est finalement guère différente de sa sœur, l'Octavia Combi. Skoda n'est pas connue pour faire des folies dans le domaine du design, et ici encore, les lignes respirent la rigueur, pour ne pas dire la froideur. L'Octavia Scout pourrait finalement se résumer en ces quelques mots : une Octavia Combi plus haute, bardée de protections en plastique et de quelques attributs spécifiques comme les badges Scout, les jantes et les caches façon aluminium sur les boucliers. Les différences dans le paraître s'arrêtent là pour la partie extérieure et dans l'habitacle, le constat est le même : on ne change pas une équipe qui gagne.
L'habitacle est peu ou prou le même que celui de l'Octavia Combi. On peut donc finalement faire le même constat que lors de notre essai de l'an dernier en Autriche. Les assemblages sont, dans l'ensemble, bons, et l'ergonomie est bien pensée. L'autre grand point fort de cette Octavia Scout est son volume à bord. Les grands gabarits s'y sentiront à l'aise à l'avant comme à l'arrière, et l'espace de chargement est toujours aussi important avec 610 litres en configuration normale. Mention spéciale ici à Skoda qui a su conserver le volume de l'Octavia Combi malgré la présence des quatre roues motrices. Mais tout n'est pas rose. Pour une auto comme la Scout, qui est assez spécifique dans la gamme Octavia, nous pensions que Skoda aurait osé quelques subtilités à l'intérieur afin de nous faire sentir que nous sommes à bord d'une auto à part. Mais non, mis à part la présence du « Scout » sur la jante du volant et sur le levier de la boîte de vitesses ou encore sur le dossier des sièges, il n'y a rien d'autre à signaler. Dommage, cette Scout, qui représente quasiment 10 % des ventes d'Octavia break en France, méritait peut-être plus d'attention.
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