Kia est un constructeur à part. Premièrement parce qu’il est le seul à proposer une garantie de 7 ans sur certains de ses modèles, mais surtout parce qu’il dispose d’une gamme originale : Picanto, Venga, Soul et aujourd’hui Sorento. Un modèle hors du temps. A l’encontre de ce qui se pratique aujourd’hui en matière de 4x4.
Alors que la concurrence joue la carte du SUV propre, tels que Lexus (RX), Honda (CR-V) ou encore Volvo (XC60), Kia affirme le caractère bien trempé de son nouveau Sorento par des lignes agressives et un gabarit plus imposant (4.68 m). Mais ne vous méprenez pas, cette seconde génération de Sorento troque ses chaussures de rando contre une jolie paire de mocassins. Les lignes sont désormais plus soignées, tendues et la face avant adopte la signature visuelle de la marque apparue sur Cee’d. « Un glissement du registre des gros 4x4, vers le SUV chic et urbain », selon Kia.
Lancé en 2002 sur le vieux continent, le Sorento premier du nom s’illustrait plus par ses qualités de franchisseur que de routier. Sa conception datant de mathusalem, les ingénieurs coréens ont abandonné l’architecture rapportée sur châssis pour une toute nouvelle caisse monocoque. Le résultat a permis d’accueillir jusqu’à sept occupants et accessoirement d’alléger le monstre de 200 kg.
Dans l’habitacle, le Sorento fait table rase du passé. Exit, les plastiques bas de gamme, le pseudo bois laqué et les rangements mal étudiés. Kia a conçu un intérieur bien fini, agréable à l’oeil et fonctionnel. On salue d’abord les deux places supplémentaires disposées dans le plancher du coffre. A n’utiliser qu’en dépannage compte tenu de l’accès délicat et du confort de l’assise et de son étroitesse. Le volume de coffre est généreux (1047 litres) lorsque ces derniers sont rabattus. Même constat pour l’espace aux jambes, aux coudes et la garde au toit qui progressent par rapport à l’ancienne génération. On est bien mieux à son aise à bord du nouveau Sorento.
Le nouveau Sorento fait dans la simplicité. Disponible avec une seule motorisation : un diesel de 197 ch (pour le moment), le SUV coréen n’affiche qu’un seul et unique niveau de finition à son catalogue : « premium ». Compte tenu du prix de vente 38 990 € (BVM), de la liste interminable d’équipements de série (clim auto, toit ouvrant panoramique, cuir, keyless, système audio MP3, etc.) et de l’offre proposée par la concurrence à niveau équivalent, on se rend très vite compte que le Sorento est une affaire ! Et ce n’est pas fini. Le modèle coréen dispose en plus d’une garantie de 5 ans, kilométrage illimité. Ne manque plus que la navigation…disponible en option (tarif inconnu).
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