Essai - Citroën DS4 Hdi 135 : compétente

On a déjà tout dit ou presque à propos de la DS4, la compacte à silhouette de coupé 4 portes surélevé. Elle joue la carte de l'originalité afin de se faire une place à côté des modèles premium telles l'Audi A3 Sportback ou la BMW Série 1.

Entre le 1.6 Hdi 112 ch et le 2.0 HDi 163 ch, la DS4 n’avait pas de diesel intermédiaire. Un vide qui faisait désordre sachant que la française évolue dans la catégorie des compactes premium aux côtés des Audi A3, BMW Serie 1, etc. qui effectuent une grosse partie de leurs ventes dans la tranche « 140 ch ». Le vide est désormais comblé avec l’arrivée du 2.0 HDi 135. Une version dégonflée du 2.0 HDi 163 ch, qui fera son apparition prochainement sur la Citroën C4. Mal nommé, ce bloc diesel développe en réalité une puissance de 136 ch pour un couple maxi de 320 Nm. Alerte, il offre un temps de réponse rapide (dès 1 500 tr/min) qui permet à la DS4 de s’extirper rapidement de la circulation. Sa grande souplesse d’usage et l’excellente insonorisation de l’habitacle rendent la conduite urbaine agréable. Lorsqu’il s’agit de monter le ton, le 2.0 répond présent. Plein quasiment à tous les régimes, il octroie à la française des relances vigoureuses. La commande de boîte (manuelle à 6 rapports, offre unique) précise et rapide s’accorde bien à l’ensemble et offre un agrément général de haute volée. De manière globale, il s’impose comme le plus polyvalent de l’offre diesel. Bien plus pêchu que le timide Hdi 112 et moins percutant que le 163 ch sur le train avant. La consommation moyenne flirte avec les 7 l/100 km alors que les rejets (134 g de CO2/km) lui permettent de rester dans la zone neutre.

Dynamiquement la DS4 a capitalisé sur l’expérience d’une C4 bien née avec un train avant plein de mordant. Et malgré sa garde au sol surélevée, la française compense parfaitement la prise de roulis par un calibrage aux petits oignons de ses suspensions. Ces dernières se portent en prime garantes d’un niveau de confort excellent. Une polyvalence que les petites familles apprécieront. Au final, le constructeur parvient à nous proposer un excellent compromis entre dynamisme et confort.

Par rapport à la C4 dont elle découle, la DS4 sacrifie les places arrière (moins habitables, accès étriqué, vitres fixes) mais aussi le volume de coffre (370 litres). En contrepartie, elle fait un bond en matière de qualité de finition et de niveau de personnalisation.

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