La Golf VI s’enrichit de nouveaux équipements, en série comme l’airbag de genoux côté conducteur, de capteurs de détection de collision plus efficaces, ou de la détection d’attache des ceintures arrière qui lui vaudront 5 étoiles à Euro-NCAP. En option, elle peut s’équiper du Park Assist découvert sur le Touran qui permet de se garer en créneau sans avoir à manœuvrer le volant qu’il est possible de compléter d’une caméra de recul, ou d’un régulateur de vitesse intelligent, accessoire jusqu’à présent inédit sur une voiture de cette catégorie. L’ACC (Adaptative Cruise Control) est malheureusement indisponible en France pour l’instant. Du coup, nous n’avons pas testé cette régulation automatique de la distance qui fonctionne grâce à l’émission de cinq rayons laser (moins coûteux que les systèmes à radar) qui permet de freiner et accélérer automatiquement selon trois mode (normal, sport et confort) entre 30 et 210 km/h et avec cinq choix de l’intervalle par rapport au véhicule qui précède.
La Golf VI offre trois niveaux d’équipement en 3 portes et quatre en 5 portes. En fait, avec cette dernière carrosserie, le finition haut de gamme Carat se dédouble en Carat Edition avec une sellerie cuir, sièges avant chauffants et siège conducteur à réglages électriques contre un supplément salé de 1 750 €.
La 1.4 80 ch n’a droit qu’au premier niveau, dénommé Trendline, qui constitue la finition de base de la 1.4 TSi 122 ch bvm6 et 2.0 TDi 110 ch. Comme les autres motorisations plus puissantes, ces deux là sont disponibles avec tous les niveaux d’équipement supérieurs.
Le niveau d’équipement de base comprend la climatisation semi-automatique, l’ordinateur de bord, le régulateur de vitesse, mais se dispense des jantes alliage, des dossiers de banquette repliables en deux parties ou de la radio.
Le niveau d’équipement médian Confortline offre pour 1 770 € supplémentaires la nouvelle climatisation automatique Climatronic dérivée de celle de la Passat CC, le volant gainé cuir multifonctions, le détecteur de pluie, le rétroviseur intérieur électrochrome, les vitres arrière électriques en 5 portes, la radio CD, …, et un accoudoir central avant avec rangement. Au dessus, pour 2 050 € de plus, la Carat bénéficie en prime d’une installation audio plus performante (RCD 510 à 8 HP et chargeur 6 CD en façade), de sièges avant sport, de rétroviseurs rabattables, électriquement, de jantes alliage en 16 pouces, de projecteurs antibrouillard, d’une alerte de perte de pression des pneumatiques, des radars AV et AR de stationnement, de tiroirs de rangement sous les sièges avant et d’une sellerie tissu/Alcantara. Le système de navigation à écran tactile reste optionnel, à près de 3 000 €. C’est l’oncle Tom Tom qui va être content.
Globalement, le rapport prix/équipement n’a rien de sensationnel. Il est généralement un peu plus favorable que pour les compactes françaises avec les motorisations à essence comparables, un peu moins en Diesel, et la plupart du temps bien moins avantageux que pour les modèles des autres constructeurs étrangers quelle que soit l’énergie. Le prix de la qualité ? En tous cas, la chasse aux coûts de fabrication drastique (environ 1 100 € économisé par voiture, dont plus de la moitié gagné sur la rationalisation de l’emboutissage) profite peu aux clients, à moins qu’elle compense l’ augmentation du prix de l’acier et autres matières premières qui s’accélère depuis la fin 2007.
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