Aux trois niveaux d’équipement commun, la Diesel en ajoute un plus basique. Il comprend déjà les projecteurs antibrouillard, la peinture métallisée, des jantes alliage de 16 pouces, le système d’accès et de démarrage sans clef, régulateur de vitesse, ordinateur de bord, rétroviseurs dégivrables et rabattables électriquement, la climatisation automatique bi-zone et un très correct système audio Pioneer à changeur 6 CD au tableau de bord (compatible MP3 et WMA).
Sans oublier les 10 airbags, deux fixations Isofix à l’arrière et quelques autres protections qui devraient garantir à l’IS le nombre d’étoiles maxi aux tests d’Euro-NCAP. Pour 31 300 €, sa dotation dépasse amplement celle d’une BMW Série 3 320d pourtant un peu plus chère.
Pour 3 500 € de plus, le premier niveau commun aux deux motorisations, le "Pack Luxe" qui sera majoritairement retenu par les clients selon l’importateur, comprend une belle sellerie cuir perforé aux sièges AV chauffants, ventilés et à réglages électrique, des jantes de 17 pouces avec monte différenciée entre AV et AR, l’accoudoir arrière avec trappe à skis, etc… Pack et Pack Luxe peuvent disposer en option d’un pack multimedia regroupant un système audio Surround Mark Levinson étudié sur mesure pour l’IS (avec ampli 10 voies de 300 W à 14 HP dont un subwoofer de 200 mm) et un système de navigation GPS très réactif (dont la cartographie est stockée sur DVD) à commande vocale et écran tactile multifonction de 17 pouces haute définition (VGA remplace la norme EGA), le tout complété d’une caméra arrière d’aide au stationnement et de la technologie Bluetooth pour le téléphone. Pourquoi proposer ces fonctionnalités d’un bloc à 4 000 € et pas séparément ? La Pack Luxe peut recevoir également le toit ouvrant électrique contre supplément de 1 000 €.
Ces deux options se retrouvent de série sur le niveau haut de gamme "Pack Exécutive" qui s’enrichit de surcroît de la mémorisation des réglages des sièges avant (+ de la colonne de direction et des rétros devenant électrochromes), des feux bi-xénon adaptatifs (directionnels), d’inserts en érable moucheté façonnés par Yamaha (les pianos), de seuils de portes AV éclairés par LED, d’une jalousie pare-soleil à l’arrière électrique, et dans le cas de la version Diesel le VDIM (sans le contrôle actif de direction de la GS, l’essence se contente du contrôle de stabilité du véhicule VSC). Une seule option à 3 300 €, et uniquement sur l’IS 250 pour cette finition haut de gamme, le régulateur de vitesse adaptatif ACC (régulation de la distance par radar) et système de précollision PCS qui atténue encore les risques de blessures en cas de collision inévitable.
La "Pack Sport" que nous n’avons même pas entrevue s’enrichit d’un pédalier perforé et de jantes de 18 pouces, toujours à monte différenciée AV/AR, troque le cuir pour un revêtement en suède (genre Alcantara), perd la jalousie arrière, les éclairage de seuils AV et les plaquages d’érable mais conserve tous les autres attributs de la finition "Pack Exécutive" dont le toit ouvrant et le VDIM (en Diesel). Elle intègre un suspension Sport à l’assiette surbaissée uniquement avec la motorisation à essence. Même option disponible que sur la "Pack Exécutive", et toujours réservée au V6.
Dans tous les cas, le rapport/prix équipement se situent environ 10 % en dessous des rivles germaniques. C’est bien, mais par rapport à Alfa, Jaguar ou Volvo, la comparaison ne plaide pas toujours en faveurs de la Lexus IS.
Reste la qualité de finition et des matériaux excellente, au moins au niveau de BMW et Mercedes. La fiabilité également. Malgré une notoriété encore bien inférieure à ces marques, la réputation montante de Lexus sur ce point permet d’espérer une valeur de revente de plus en plus proche, en particulier pour le SUV Lexus RX.
Pour l’IS, on dénombre quinze inspections successives de qualité au cours de la production, autant de barrières qui permettent d’envisager le zéro défaut. En complément, chaque voiture a droit à une évaluation dynamique de 15 minutes en sortie d’usine, procédé inédit selon nous pour un modèle à moins de 50 000 €, et encore rare même à des tarifs bien supérieurs. Voilà qui ne présage pas de la robustesse à long terme mais qui augure de l’absence de petits pépins de jeunesse les premiers mois d’utilisation. Cela compensera partiellement un réseau de distribution clairsemé, Lexus dispose en France de 23 concessionnaires exclusifs seulement, et ne dépassera pas 35 implantations en 2010.
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