Esthétiquement tout d'abord, Peugeot n'a pas oublié de la muscler quelque peu, histoire de la distinguer du reste de la gamme. Les bas de caisse sont donc spécifiques, tout comme la calandre (qui reprend un motif 3D en damier), le bouclier arrière, les petits élargisseurs d'aile, le becquet, ou encore la sortie d'échappement trapézoïdale ou les clignotants à LED. Mais le clou du spectacle est le monogramme GTI en forme de signature, dans le prolongement du jonc chromé qui souligne le vitrage. Un hommage appuyé à l'inspiratrice 205.
La version Limited Edition (limitée à 50 exemplaires) présente sur le stand disposait en plus d'une teinte blanche satinée et de jantes diamantées, et à l'intérieur, d'un système de navigation et d'une plaque numérotée. L'intérieur parlons-en : il a également subi quelques aménagements en vue de le rendre plus sportif. Compteurs cerclés d'une lumière d'ambiance rouge, sièges en cuir surpiqués rouge, pédalier aluminium, ceintures noires avec un liseré rouge, seuil de portes sérigraphiés, sellerie plus enveloppante. On est dans l'ambiance.
Mais cela ne serait que maquillage si la 208 GTI reposait sur un châssis classique. Ce n'est pas le cas. Les suspensions sont raffermies, le berceau et la traverse arrière rigidifiée, et la direction offre une réponse plus directe pour un meilleur ressenti de la route. L'échappement est également retravaillé, pour obtenir une sonorité affirmée. Le Lion veut de nouveau rugir...
Mais venons-en cœur de la bête justement. Les rumeurs ont couru sur sa motorisation, c'est finalement sans grande surprise que l'on retrouve pour la propulser le bien connu bloc 1.6 THP, dans sa définition 200 ch. Il développe 265 Nm de couple et propulse la 208 en moins de 7 secondes à la barrière des 100 km/h. Le 1 000 m départ arrêté est franchi au bout de 27 secondes. Les rapports de boîte ont été raccourcis, ce qui booste les reprises (le 80 à 120 est réalisé en moins de 7 secondes en cinquième). Les rejets de CO2 sont annoncés à 145 grammes par kilomètre, ce qui laisse augurer d'une consommation moyenne raisonnable.
Le tarif de la série limité Limited Edition est fixé à 25 900 €, et donc un peu moins pour la version Classique.
L'instant Caradisiac : ramage et plumage
Sur le stand, j'ai été surpris par le peu de monde autour de la voiture. À croire que le fait d'avoir découvert en début d'année un concept très ressemblant a étouffé l'intérêt de cette version définitive. En tout cas, pour ceux qui en doutaient, l'apparence de la GTI a vraiment quelque chose de sportif. Pas ostentatoire, mais affirmé, y compris dans l'habitacle ou le rétro éclairage LED est du plus bel effet. Et non contente d'avoir le plumage, la GTI a le ramage, avec 200 ch sous le capot. Il n'en fallait pas moins pour pouvoir rivaliser avec la future Clio 4 R.S. Qui, information confirmée, fera également 200 ch tirés d'un 1.6 turbo. La lutte promet d'être sévère.
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