Le lancement couronné de succès des Renault Master II/Opel Movano puis des "petits" Renault Trafic/Opel Vivaro a permis au groupe Renault de retrouver une place de premier plan sur le marché des utilitaires en Europe. Peugeot-Citroën, associé à Fiat, ne pouvait laisser plus longtemps ses parts de marché s’effriter sur ce secteur très rémunérateur. On attendait donc un renouvellement de l’offre de PSA (Citroën Jumper, Peugeot Boxer) depuis plusieurs mois. Voici cette patience récompensée… à moitié. En effet, il ne s’agit ici que d’un profond remodelage du modèle que l’on connaît depuis 1995. Aucune originalité conceptuelle mais une profonde revue de détails, notamment au niveau des motorisations. A côté d’une offre « essence », centrée autour d’un moteur de 1998 cm3 proposé en essence, GPL ou GNV (Gaz Naturel) développant de 95 à 110 ch, on assiste, en diesel, à la généralisation de l’injection directe, par le biais de moteurs HDi provenant soit du groupe PSA (les 2.0 de 85 ch et 2.2 de 100 ch), soit du groupe Fiat (le 2.8 de 127 ch également vu sous les capots des Renault Master, Fiat Ducato et Iveco Daily). L’habitacle peut s’enrichir de nouvelles options comme les systèmes d’aide à la navigation, voire d’une caméra de rétrovision. Sur le plan dynamique, on retrouve l’essieu rigide arrière et ses ressorts à lames. C’est d’ailleurs sur ce plan que le modèle a le plus vieilli face à la concurrence : l’ABS reste au rang d’option et les quatre freins à disques demeurent réservés aux modèles de fort tonnage (plus de 2,9 tonnes de PTAC) ou de plus de 100 ch.
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