Depuis le milieu des années soixante-dix, le poids des autos a considérablement augmenté. Au point qu’une citadine qui pesait dans les 700 kg dépasse la tonne aujourd’hui. C’est la même chose pour une berline compacte : si une Golf de première génération affichait 750 kg sur la balance, la cinquième génération de cette auto atteint désormais les 1200 kg ! Pour expliquer ce phénomène, on peut mettre en cause plusieurs choses : l’accroissement des cotes des véhicules, le poids de la sécurité (ABS, airbags, renforts en tout genre…), l’équipement de confort ou d’agrément de plus en plus complet (climatisation, direction assistée…). Aujourd’hui, où la question environnementale est à la pointe de l’actualité, le poids des voitures fait débat. Car il faut toujours plus de puissance pour entraîner une masse de plus en plus importante, et par conséquent il faut également plus d’énergie, de carburant, pour parvenir à un résultat acceptable en termes de performances. Sans compter qu’une voiture plus lourde produit plus de déchets à retraiter. C’est pourquoi, la solution pourrait provenir de l’allégement des véhicules. Problème : comment faire admettre aux clients qu’il faut se passer de certains équipements trop lourds ? Ainsi, un toit vitré panoramique c’est bien sûr très joli, mais, sur la balance, ça douille ! L’utilisation de l’aluminium ou d’autres métaux légers pourrait être une solution, mais ce sera aussi très onéreux. En attendant que les mentalités changent, les constructeurs poursuivent leurs recherches sur les motorisations, créant des moteurs toujours plus puissants mais toujours plus petits (le 1.4 TSI à turbo + compresseur de la Golf affiche ainsi 170 ch). La solution de l’hybridation (moteurs thermique + électrique) est aussi évoquée par de plus en plus de constructeurs.
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