Longue, large et lourde, la Série 7 est particulièrement imposante. Pourtant, elle bénéficie d'un équilibre inné et d'une répartition des masses idéalement étudiée. De fait, si elle fait merveille sur l'autoroute, même à très grande vitesse, elle fait également preuve d'une incroyable agilité dans les enchaînements de virages sur les petites départementales. Ses dispositifs électroniques de sécurité active (anti-patinage et/ou contrôle de trajectoire selon les finitions, les motorisations et les années) parachèvent ce tableau très flatteur et permettent de contrer les effets cumulés de la bonne santé des moteurs et du poids, susceptibles d'influer sur la précision de guidage.
Vivante à conduire, comme toutes les propulsions (la transmission s'effectue aux roues arrière), elle offre également un confort de suspensions de très haut niveau à l'ensemble de ses occupants, même sur les revêtements les plus dégradés.
Tous les moteurs se caractérisent par leur niveau de performances et leur agrément d'usage. L'ancien bloc Turbo Diesel 725 TDS (rapidement remplacé par le 730 D) était moins véloce, mais compensait par son appétit en nette baisse ; c'était, à l'époque, le seul TD disponible sur la Série 7 et les moteurs à essence ont toujours incité, par leur potentiel comme par leur sonorité, à "avoir le pied lourd".
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