« Faire de sa voiture un modèle unique », voici le principe de base de la personnalisation. Pour cela, certaines marques proposent différentes teintes de toit, de carrosserie ou de coques de rétroviseurs mais elles laissent également le choix d’opter pour des stickers se positionnant à de multiples endroits de la carrosserie. Dans ce domaine, plusieurs marques ont pris une certaine avance par rapport à la concurrence. La pionnière est sans aucun doute Mini, qui depuis les toutes premières du nom, adapte votre voiture selon votre bon vouloir. La firme britannique est suivie de près par Fiat qui joue aussi à fond cette carte. Citroën s’est engouffrée dans la brèche avec sa DS3 et c’est Opel qui a fait de même récemment avec son Adam. Impossible donc ne pas confronter une 500, une Mini, une DS3 et une Adam pour savoir celle qui en dispense le plus en la matière ?
Honneur à la doyenne, Mini. Chez le constructeur d’origine britannique, la personnalisation est loin d’être une lubie et c’est un vrai art de vivre présent sur toute la gamme (Mini, Coupé, Cabriolet, Roadster, Clubman, Countryman, Paceman). Pour guider le client dans son catalogue presque infini, la marque a même mis en place un site internet dédié : http://www.mini.fr/mini_yours/. Il s’agit ici d’un véritable programme de personnalisation usine, à base de couleurs intérieures et extérieures, de packs d’équipements qui va donc plus loin que les lignes d’accessoires personnalisés classiques. Au final sur l’ensemble de sa gamme, Mini dispose un panel quasi infini de près de 4 millions de combinaisons. Autant dire tout de suite, personne ne peut rivaliser. Notre modèle d’essai n’est pas à coup sûr le meilleur exemple du savoir-faire du constructeur mais donne déjà une petite idée avec une peinture bicolore, jantes noires, bandes sur le capot. Elle paraît bien sage notre Mini et il en est de même de son habitacle avec juste quelques fioritures sur la planche de bord. Mais rassurez-vous elle peut faire largement mieux, à condition bien évidement de sortir le carnet de chèques.
Dans la même catégorie dite des polyvalentes, on trouve la Citroën DS3. Pas de miracle pour la firme aux chevrons qui a repris une recette identique. La petite française se décline en 32 combinaisons de teintes extérieures (9 pour la caisse et 4 pour le toit) sans compter les nombreux stickers que l’on peut apposer sur le toit, les coques de rétroviseurs, etc. Les jantes sont aussi un élément indispensable de la personnalisation. Citroën en offre 9 styles en 16 et 17 pouces en diamantées ou non soit un total de plus d’un million de possibilités. Même tendance dans l’habitacle avec une planche de bord disponible en 6 finitions et cette dernière peut s’agrémenter du sigle DS quand celle-ci est en cuir. Avec la DS3, vous pouvez opter pour une teinte du pommeau de vitesses. 5 sont au catalogue. Enfin, afin de confirmer son positionnement Premium, la petite DS a prévu 8 garnissages de sièges dont 3 cuirs, notamment le fameux cuir façon bracelet de montre qui peut adopter une teinte en dégradé. L’exemplaire de DS3 Ultra Prestige que nous avions est un bel exemple de personnalisation discret mais haut de gamme.
Dans le segment des citadines, deux modèles se démarquent clairement des autres productions : la Fiat 500 et l’Opel Adam.
Comme Mini, Fiat a joué sur le côté historique de son mythique « pot de yaourt ». Pour augmenter son attractivité, la marque italienne a développé toute une gamme d’accessoires pour rendre votre modèle unique. 500 000 combinaisons étaient disponibles à son lancement en 2007 et Fiat en annonce aujourd’hui 1 million. 14 coloris de carrosserie mais pas de peinture bicolore, 8 jantes, 20 couleurs de coques de rétroviseurs et surtout beaucoup de stickers allant du simple numéro au damier en passant par le nom d’une ville. Comptez 200 à 300 € pour ces autocollants. Si l’extérieur est déluré, il n’en est pas de même de l’intérieur qui reste très classique et quasi inchangé quelle que soit la décoration extérieure. Dommage. La seule originalité réside dans la clé de contact qu’il est possible d’harmoniser avec les coloris de la carrosserie. Si l’effet est toujours garanti, il faut constater que la 500 semble avoir pris un peu de retard par rapport à ses deux concurrentes précédemment citées et cet écart est encore plus flagrant face à la dernière venue dans le monde l’Opel Adam.
En effet, le constructeur allemand a frappé un grand coup dans ce domaine avec sa nouvelle citadine. Même si elle n’affiche que 800 000 variantes à son compteur, l’allemande en met plein les yeux Ainsi, les clients peuvent déjà choisir entre 12 teintes de carrosserie et 3 couleurs de pavillon dont les noms parleront aux amateurs de cinéma comme par exemple le noir « I’ll be Black », l’orange « Papa don’t Peach », le pourpre « Purple Fiction », le jaune « James Blonde » ou le blanc « Saturday White Fever », etc. Il est encore possible d’aller plus loin dans la personnalisation grâce à trois Packs de décors adhésifs (Adam Jam « Encre Splash », Adam Glam « Feuilles » et Adam Slam « Zébrures Carbone »), qui s’appliquent sur les coques de rétroviseurs et d’autres parties de la voiture, par exemple les côtés, l’arrière ou les coques de rétros. À cela s’ajoute 31 types de jantes qui vont de 15 à 18 pouces. Certaines d’entre elles (18 pouces) peuvent recevoir des séries de clips colorés qui viennent se positionner sur les cinq rayons. Et pour parachever votre œuvre, la clé de contact reprend la teinte de la carrosserie. Indéniablement, l’extérieur de cet Adam impressionne et il en est de même de l’habitacle. La planche de bord et les portes sont commercialisées dans une douzaine de teintes avec 6 films de couleurs et 2 teintes de rétroéclairage et d’autres bandeaux peuvent être commandés en supplément pour être changés régulièrement. Deux d’entre eux sont même rétroéclairés par LED. La lumière est un critère d’importance sur l’Adam puisqu’un kit d’éclairage avec 7 nuances rend l’ambiance unique et comble du comble, l’Adam peut être même équipée d’un pavillon de 60 LED – une option à 300 € alors que la même chose coûte près de 11 000 € sur une Rolls Royce.
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