Les motorisations à éviter : 1.8i 100 ch (en 7 CV), 2.0 16V 152 ou 155 ch de 1993 à 1995,1.9 D 69 ou 71 ch.
Les motorisations possibles : 1.8i 100 ch (en 8 CV), 1.6i et 1.8i de 90 ch (en 9 CV), 1.8 16V 1996 et 1997, 2.0 Turbo CT 150 ch à partir de juillet 1995, 2.0 16V 132 ou 135 ch de juillet 1995 à 1998, 1.9 TD de 1993 à fin 1998, 2.1 TD 110 ch de juillet 1995 à fin 1999, 2.0 HDi 90 ch à partir de juillet 1999.
Les motorisations à rechercher : 2.0 121 ou 123 ch de 1993 à 1995, V6 3.0 194 ch à partir d’avril 1997, 1.8 16V à partir de 1998 (en 8 CV), 2.0 HDi 110 ch à partir d’octobre 1998.
Xantia 1.9 TD SX 90 ch 1996 - Cote Caradisiac : 6.500 €.
Xantia 1.9 TD SX 90 ch 1997 - Cote Caradisiac : 7 800 €.
Xantia 1.9 TD SX 90 ch 1998 - Cote Caradisiac : 9 300 €.
Caractéristiques :
Xantia 1.9 TD à moteur 1905 cm3, 90 ch à 4000 tr/mn ; performances : 177 km/h, 400 m DA en 18,8 secondes ; trois degrés de finition : X, SX et VSX ; cinq à partir du millésime 96 : X, SX, VSX, Activa et Exclusive ; direction assistée en série. Consommation selon normes (urbaine/route/mixte) en litres aux 100 km : 9,2/5,9/7,1 ; réelle estimée : 7,8.
Qualités :
moteur agréable, comportement routier plaisant, confort appréciable, bonne habitabilité, finition soignée.
Défauts :
volume du coffre moyen, visibilité arrière et 3/4 arrière, équipement de série plutôt chiche au moins jusqu’à la fin 1997, performances et insonorisation du 1.9 TD un peu dépassées aujourd’hui.
Après la commercialisation d’une XM plus ou moins bâclée en 1989, la révolution qualitative entamée avec la ZX se poursuit avec la Xantia à l’orée de 1993. Des efforts récompensés par un réel succès commercial après le flop de la XM. Bien mieux construite que la BX, elle en donne plus dans tous les domaines, particulièrement en matière de finition et de fiabilité. Cette dernière se situe dans la bonne moyenne pour les motorisations à essence (avec des bonnes et moins bonnes) et parmi les meilleures en diesel (anciens 1.9 D ou TD, 2.1 TD ou récents HDi). Comme les cotes des différentes versions sont sages, parfois bradées (par exemple, avec le bon V6 3.0 194 ch dévoilé au printemps 1997), la Xantia représente généralement une bonne affaire en occasion.
Si la fiabilité est au rendez-vous, quelques petites réserves subsistent sur les trois premiers millésimes, avant le premier remaniement de la gamme à la mi-95. Avant cette date, la 2.0i VSX de 121 ch constitue le meilleur choix dans la gamme essence. En revanche, fuyez les premières versions équipées du 2.0 16 soupapes d’environ 152 ch, creux, bruyant et qui a mal supporté le passage au catalyseur. A partir de l’été 95, la nouvelle génération de moteurs 16V reste recommandable malgré les reprises médiocres avec le 1.8 litre en raison d’une transmission longue pour rester en 7 CV. Moteur 2 litres 16V 132/135 ch acceptable bien que bruyant en accélération.
En diesel, restez à l’écart du 1905 cc atmosphérique de 69/71 ch et du turbo basse pression qui lui a succédé fin 1996, tout deux extrêmement poussifs. Le 1.9 TD de 90 ch est encore un peu juste compte tenu du poids de l’auto, mais s’avère très fiable (sauf exception : quelques cas de bielles baladeuses entraînant la destruction du moteur répertoriés sur millésime 98). Ce turbo-diesel est celui que l’on retrouve le plus souvent parmi les Xantia proposées en occasion. C’est la raison pour laquelle nous l’avons mis en exergue parmi la flopée de mécaniques qui ont équipé la familiale de Citroën en neuf ans de carrière, même si notre préférence va au 2.1 turbo D à 12 soupapes de 110 ch parmi les diesel d’ancienne génération. Sobre pour une injection indirecte, il autorise des performances actuelles. Le 2.0 HDi à injection directe et rampe commune de même puissance qui l’a remplacé en octobre 1998 est encore plus frugal, onctueux et silencieux. Toutefois, ces qualités se paient encore cher en deuxième main. Le 2.0 HDi 90 ch apparu quelques mois plus tard n’apporte aucune économie supplémentaire à la pompe, mais offre une discrétion de fonctionnement tout aussi appréciable.
Dans le clan des familiales, la Xantia a toujours fait référence en matière de confort et de comportement grâce à la suspension hydraulique (4 sphères) et mieux encore avec l’hydractive (6 sphères) en milieu et haut de gamme. L’évolution Activa réservée aux motorisations supérieures (V6, Turbo CT, HDi 110, etc.) possède un antiroulis actif qui permet de virer - presque - à plat. Magique, même si ce système dégrade légèrement le confort de marche. Pour le reste, la Xantia ne se démarque guère de ses concurrentes, sauf peut-être pour l’équipement moins fourni. Il s’est enrichi au fil des millésimes, restant toutefois toujours en retrait de la plupart de ses rivales. Les choses se sont un peu arrangées avec le léger restylage de janvier 1998 qui s’est surtout accompagné d’une amélioration de la sécurité passive.
Présenté au printemps 1995 et commercialisé à la fin de l’été de la même année, le break Xantia conserve l’élégance de la berline et propose une capacité de coffre intéressante (moins vaste que celui du break 406, au gabarit plus gênant en manœuvres). Il se négocie environ 10 % au-dessus de la berline.
La Citroën Xantia en bref : berline (et break) 5 portes ; transmission : aux roues avant, 5 vitesses ; longueur : 4,44 puis 4.52 m ; coffre : 480 à 1405 litres.
Commercialisée en février 1993 (gamme essence) et juin de la même année (1.9 D et 1.9 Turbo D), remaniement gamme et motorisations en juin 1995, break à l’été 1995, léger restylage en janvier 1998, motorisations HDi à partir d’octobre 1998. Remplacée par la C5 à l’été 2001.
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