Distancé sur le segment des berlines, le constructeur français revient sur le devant de la scène avec un tricorps à « l’allemande » et un objectif de reconquête ferme et ambitieux. Citroën vise les 150 000 unités par an, dont (et c’est une nouveauté), 60% de ventes aux non particuliers. Autrement dit, Citroën cible les loueurs et flottes de sociétés. En témoigne la possibilité de choisir entre deux types de suspensions.
Un style plus "lyrique"
Le segment des berlines (M2) est écrasé par la domination des allemandes comme Audi A4, BMW Série 3 et Mercedes Classe C. Le design prend une part prépondérante dans l’intention d’achat et c’est sur ce domaine que Citroën a su déplacer des montagnes. Citroën le concède, en matière de design la première génération n’avait pas séduit les foules. Le restylage en 2004 avait donné plus de relief aux traits de la berline, mais pour ce nouveau modèle, le centre de style de Vélizy a osé et c’est tant mieux.
Ce nouveau look sportif et distingué se marie habilement aux codes visuels de la marque et apporte un standing sans précédent à la C5. Domagoj Dukec, qui signe ici une grande partie du design, qualifie son oeuvre "d'organique" et de peu commune avec les productions précédentes, mais bien ancrée dans la philosophie lyrique de Citroën".
L’arête apparente au sommet de la ceinture de caisse donne un effet visuel de premier plan. Sans oublier la partie arrière qui abandonne le hayon au profit d’un coffre. Le dessin des feux est extrapolé de l’ancienne C5 selon Citroën et plutôt de la BMW Série 3, selon nous. La clientèle qui flirte actuellement avec les 60 ans, devrait s’en retrouvée rajeunie avec un taux de conquête conséquent sur la cible quadragénaire.
Malgré ce revirement pas de quoi inquiéter BMW et Mercedes, dont l’image haut de gamme est plus que bétonnée. En revanche, les acheteurs de Passat risquent désormais d’y réfléchir à deux fois.
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