Facile à cerner et équilibré, le comportement ne déçoit pas. Pour se faire plaisir sur circuit, il suffit de déconnecter le contrôle de traction agissant sur les freins (antipatinage TC), particulièrement castrateur pour les amateurs de figures contrôlées. La rigidité de la structure (multipliée par 4,5 et conservée sur le cabriolet), la qualité des suspensions, la progressivité de l'autobloquant, le freinage facile à doser dont l'endurance s'avère satisfaisante une fois l'antipatinage off et la direction informative, permettent d'exploiter pleinement cette propulsion sans arrière-pensée. La réserve sous le pied droit permet d'entretenir la dérive à la demande et de placer l'auto comme on le souhaite. De préférence avec l'amortissement Sport, classique, plutôt que celui programmable selon trois modes, qui fait un peu du gadget et ne tient pas ses promesses à faible allure sur les petites aspérités. De retour sur voie ouverte, on évitera les petites routes cahoteuses de montagne, où le gabarit de la Corvette et son amortissement perfectible la laissent indubitablement derrière la M3. En revanche, grâce à son empattement rallongé de 21 centimètres par rapport à la C4, elle fait preuve d'une stabilité imperturbable sur autoroute. Dommage que les superbes jantes en magnésium soient devenues optionnelles à l'automne 1998, alors qu'apparaissait, toujours en option, un système de contrôle de stabilité baptisé Active Handling pas totalement convaincant dans cette première mouture !
7. Chevrolet Corvette C5 : un comportement facile et équilibré
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