C4 Picasso : la porte s’ouvre, enfin !
Révélé par Caradisiac il y a 15 jours, le nouveau C4 Picasso, toujours grimé en show-car « Technospace », en dit un peu plus… Place à bord : le monospace compact dévoile sa planche de bord définitive (seuls les matériaux diffèrent de la version de série commercialisée en juin). Par rapport à la génération actuelle, le style est simplifié, dans un esprit « loft », dixit Citroën, même si l’accent a été mis sur le conducteur : casquette instrumentale et console tactile lui sont visuellement rattachées, et les commandes ont fait l’objet d’une salutaire centralisation : exit les blocs de climatisation séparés, tout se commande désormais depuis l’écran tactile de 7 pouces, un système dérivé de celui, réputé lent et peu convivial, de la 208… Espérons que l’arborescence et l’interface auront été améliorées, sans quoi nous promettons de beaux moments de solitude aux futurs clients, notamment lorsqu’il s’agit de brancher un simple iPod ! L’ajout de touches de raccourci en façade, à technologie sensitive, devrait en toute logique permettre une plus grande rapidité de manipulation.
Cette volonté de simplification se retrouve également dans le volant, désormais classique, qui abandonne l’inutile principe du moyeu fixe. De même, l’instrumentation prend désormais la forme d’un énorme écran central de 12 pouces pouvant afficher autant les informations de bord que celles de la navigation… et il peut même faire office… de cadre-photo.
Côté confort, les sièges adoptent une sellerie symétrique assez surprenante (voir ci-dessus la vidéo Citroën de promotion). Les appuie-tête, comme chez certains constructeurs allemands (BMW) disposent de rabats latéraux pour maintenir la nuque, alors que le siège passager avant cache une extension d’assise, baptisé « Relax ». Les deux sièges avant proposeront sur les versions haut de gamme une fonction massante. Le pare-brise zénith reste au programme, de même que l’option pavillon vitré. Citroën ne dit pas tout des nouveautés technologiques, mais certaines peuvent être aperçues sur la planche de bord, dont l’apparition d’un démarrage sans clé, issu de la DS5. Les rangements supérieurs de l’ancienne planche de bord semblent appartenir au passé, mais il n’est pas impossible que Citroën réserve quelques surprises sur le modèle définitif, qui devrait être dévoilé courant mai en 5 places (4,43 m de long, 537 dm3 de coffre) avant la 7 places et ses feux arrière en forme d’aimant, attendue au salon de Francfort.
Ligne DS : tout est dans le décor
Alors que la DS3 Cabriolet débarque en concession, la DS4, dont la carrière commerciale est beaucoup moins évidente, ajoute une nouvelle série limitée à sa gamme, baptisée Electro Shot. Seules différences par rapport à la finition So Chic : un toit et un becquet laqué noir, assortis aux baguettes et aux jantes (les roulettes de 17 pouces qui lui vont si peu). Côté DS3 Racing, Citroën présente une nouvelle livrée de la sportive, peinte en noir mat, et livrée avec un toit et des accessoires (jantes, calandre, etc.) dorés mat. Une version prototype dont Citroën n’a pas encore confirmé la commercialisation, mais qui annonce un peu une évolution de palette pour la Racing, uniquement disponible en blanc/gris et noir/orange depuis son lancement.
C3 restylée : sans sel, sans zèle
Pourquoi perdre son calme ? Bien que sur une forte pente descendante en 2012, la C3 ne semble pas particulièrement paniquée par la montée en puissance annoncée des jeunes Peugeot 208 et Renault Clio 4. Et pour cause : son restylage, préfiguré par sa récente version brésilienne à l’automne dernier, se veut plutôt timide. La face avant, semblable à sa sœur sud-américaine mais en réalité plus travaillée, adopte désormais une calandre à double barrette, dans le prolongement d’optiques au look inchangé… A ceci près que désormais, la fonction feux de jour est assurée par des diodes incrustées dans le bouclier. Redessiné, celui-ci intègre une prise d’air inspirée du nouveau C4 Picasso. Seule modification visible à l’arrière : de frêles paupières chromées qui viennent froncer l’expression des feux… autant dire presque rien.
Côté technique, la petite Citroën avait déjà fait récemment le plein de nouveautés, avec les 3 cylindres essence de 68 et 82 ch inaugurés par la 208, mais aussi en adoptant progressivement les eHdi avec stop&start évolué, en 70, 90 et 115 ch. A l’intérieur, on remarquera quelques changements sur les selleries et matériaux, ainsi que sur l’équipement : une caméra de recul est désormais proposée en option. Dommage, le GPS, lent, peu réactif, peu intuitif et non tactile, n’évolue pas d’un iota. Face aux Medianav et R-Link de la Clio, et alors que PSA dispose de systèmes plus modernes (208, nouveau C4 Picasso), c’est purement… incompréhensible.
Hybrid Air : dès 2016
Comme Peugeot, Citroën illustrera ses travaux sur l’hybride essence/air comprimé par un prototype roulant (au sens littéral) au salon de Genève. C’est une berline C3 qui servira de démonstrateur, avec des chiffres officiels particulièrement alléchants. Développée avec le dernier 3 cylindres PSA de 82 ch, la C3 Hybrid Air ne consomme, selon Citroën, que 2,9 l d’essence aux 100 km, et n’émet pas plus de 69 g de CO2 au km. Toujours selon Citroën, la consommation d’essence baisserait de 45 % en ville ! L’hybride Air fonctionne selon trois modes, avec une séquence « Air » (moteur thermique coupé, jusqu’à 70 km/h), une 100 % thermique (sur route) et une combinée (en cas de fort besoin d’accélération). A priori, ce n’est pas l’actuelle C3 mais sa remplaçante qui aura droit à cette prometteuse technologie, dont le coût à l’achat pourrait être équivalent, voire inférieur à celui d’une citadine diesel haut de gamme… on parle de moins de 20 000 euros.
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