3. Autos virtuelles : Citroën - Infiniti - Lexus - Mazda

GT by Citroën

Peut-on dire que c’est par ce concept-car Citroën que tout a commencé. Toujours est-il qu’en 2007, Takumi Yamamoto, l’auteur du style extérieur de la voiture, discute avec l’un de ses amis qui travaille chez Polyphony (éditeur de Gran Turismo). Les deux hommes se disent qu’il serait bien de créer une voiture entièrement virtuelle pour le jeu. C’est après une discussion avec le chef du design de PSA, Jean-Pierre Ploué que le rêve va se poursuivre. D’un côté, la voiture virtuelle à pile à combustible pour le jeu Gran Turismo 5, de l’autre la création d’un concept-car roulant doté d’un moteur V8 de plus 600 ch. Seulement huit mois après la prise de décision (un record il faut habituellement de dix-huit à vingt-quatre mois pour concevoir et réaliser un concept,-car), la GT by Citroën est prête et fait ses premiers parcours sur le circuit de Mortefontaine (situé à 34 km au nord-est de Paris). Chez Citroën on rêve un temps que cette auto se transformera en auto de petite série avant que ce dernier projet ne soit abandonné.  

Infiniti Concept

C’est après le lancement d’un concours mondial qu’est née la Vision Gran Turismo d’Infiniti. C’est le bureau de design de la marque basé en Chine à Pékin qui l’a emporté. Son bolide affiche une aérodynamique très poussée avec un contrôle de l'air sous le plancher, des diffuseurs avant et arrière et un becquet arrière. La motorisation qui l’anime est hybride, elle se compose d’un V8 4.5 associé à un bloc électrique.

Lexus LF-LC GT

Démarche différente pour la marque de luxe de Toyota, c’est un concept,-car qui sert de base à la vison Gran Turismo de la marque Lexus. Le Luxury coupé concept LF-LC a en effet été présenté à Detroit en 2012. On peut également voir dans ce modèle virtuel, les lignes du fabuleux coupé RCF GT3, une vraie voiture de course. Si le concept-car était muni d’une motorisation hybride V8 et moteur électrique, le coupé sportif quant à lui se contente d’un seul moteur V8 de 540 ch.

Mazda LM55

Puisant dans son passé, Mazda a remis au goût du jour la 787 B qui lui a permis de remporter les 24 Heures du Mans en 1991. Cette évocation de la 787 B se retrouve dans les lignes futuristes de la LM 55. Si la voiture victorieuse des 24 Heures était en aluminium, la LM55 utilise de la fibre de carbone pour son châssis. Mazda dévoile peu de chose sur les caractéristiques de son auto et l’on ne sait rien du moteur, à priori il ne s’agit pas d’un bloc rotatif, les inscriptions Skyactiv semblent indiquer qu’il s’agit d’un moteur plus conventionnel. Dommage.