La douzaine d’incidents sérieux répertoriés depuis six ans, dont le plus récent à Mitry-Mory en fin d’année dernière, n’a jamais mis en cause des véhicules équipés en première monte usine, comme c’est le cas pour tous les modèles GPL commercialisés par Renault.
Rappelons par ailleurs que c’est ce constructeur qui a réussi à infléchir la législation obsolète qui régissait la sécurité des réservoirs en obtenant une dérogation pour pouvoir utiliser, dès 1998, la soupape de sécurité obligatoire aujourd’hui.
Le soin accordé au montage de l’installation ne fait aucun doute : de l’interrupteur de commutation parfaitement intégré au tableau de bord, en passant par la précision de la jauge et de l’ordinateur de bord pour les deux carburants, l’orifice de remplissage du gaz caché sous la trappe à côté de la goulotte d’essence, jusqu’au réservoir de gaz torique installé à la place de la roue de secours, parfaitement protégé. Sa belle capacité (61 litres utiles) ne pénalise en rien le volume du coffre, inchangé. Bref, une adaptation irréprochable. Le seul regret provient de l’absence de pneus Michelin Pax qui permettraient de rouler à plat comme sur le Scénic, "des increvables" qui rassureraient un peu plus les conducteurs anxieux que la bombe anti-crevaison fournie d’office.
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