Saison 1984
La concurrence s'organise (Peugeot en particulier) et lance dans la bataille de "vraies" voitures de course à quatre roues motrices et moteur central. Face à ses jeunes rivales générées par le libéralisme de la réglementation du Groupe B, la Quattro n'est finalement qu'une "sage" évolution d'un coupé produit en série, lourd et encombrant avec ses importants porte-à-faux et son moteur avant. En dépit d'un début de saison triomphal marqué par les succès au Monte Carlo, Suède et Portugal, la version A2 ne va pas tarder à afficher ses limites. Audi riposte alors avec la Quattro Sport qui fera ses débuts au Tour de Corse. Plus courte avec son empattement réduit de 24 cm, elle peut compter désormais sur un nouveau bloc en aluminium à culasse 20 soupapes développant de 400 à 500 ch selon la pression du turbo. Délicate à mettre au point et exigeante sur le plan du pilotage à cause d'un sous-virage chronique (Blomqvist préférera longtemps piloter l'ancienne A2 à empattement long), elle remplira néanmoins sa mission en signant trois succès dans la seconde moitié de la saison. Une année faste pour Audi qui triomphait dans sept épreuves sur douze, enlevait le titre mondial constructeur, tandis que Stig Blomqvist coiffait la couronne mondiale.
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