Dans une interview accordée hier au quotidien l'Équipe, le directeur technique de Peugeot Sport, Bruno Famin, confirme les informations publiées par AUTOhebdo une semaine auparavant concernant les crashs suspects de la nouvelle 908.
Les langues se délient dans l'affaire qui entourent le crash suspect de deux Peugeot 908, lors de séances d'essais privées. Le directeur technique de Peugeot Sport, Bruno Famin, donne aujourd'hui une version des faits survenus fin février au Castellet, et où la voiture n'est nullement mise en cause.
"Elle (la 908, ndlr) roulait depuis 7 ou 8 heures lorsqu'elle est partie en tête-à-queue à haute vitesse avec comme résultat un crash assez important puisque la 908 a décollé". Famin précise que lors de cette séance, un nouveau package aérodynamique était introduit, ce qui avait poussé le staff technique à tester de nouveaux réglages : "la voiture était jugée un petit peu vive par les pilotes (...), mais nous n'avions pas eu de problème".
Bruno Famin, qui exclut une erreur de pilotage de Nicolas Minassian, estime dans le même temps que la 908 est vierge de tout défaut de conception, ne facilitant pas la compréhension de cet accident survenu au Castellet : "Nicolas n'a pas fait de faute. Il est passé comme d'habitude, sauf que la voiture est partie en tête-à-queue. Après, tout est question d'interprétations. Mais il n'y a pas eu de défaillance sur l'auto, c'est sûr".
Depuis, les pilotes et les ingénieurs de Peugeot Sport ont rejoint Sebring, aux États-Unis, où se déroulera ce week-end la première manche du championnat d'ILMC. Cette première course sera très instructive quant au réel comportement de la nouvelle 908 sur une piste jugée très difficile pour la mécanique.
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