Voxan : c'est fini ! (ou pas?)

Ca y est le couperet est tombé hier par le tribunal de commerce de Clermont-Ferrand hier. Après des années de tumultes, de hauts et de bas, ne sachant pas trop où aller, Voxan s'est vu attribuer une liquidation judiciaire devant les représentants de la marque. Le plus triste c'est qu'il y avait un repreneur pas loin.

Ce dernier, la FIL (Fortune immobilière du Luxembourg) n'avait pas donné en temps voulu les finances qui auraient relancé la société. La date de la remise de chèque (de 10 millions d'euros quand même) avait déjà été repoussée par 2 fois et dans ce dernier cas, la date était le 24 décembre. D'ailleurs les investisseurs devaient fournir un document certifiant la faisabilité d'un tel projet.

Ces derniers souhaitaient augmenter la masse salariale et dans le même temps développer l'activité et le chiffre d'affaire par deux en trois ans. Ce n'était pas loin d'une trentaine de millions d'euros qui allaient être débloqués pour faire revivre le constructeur français. A la lumière de ce verdict, et par l'absence de ces fameux investisseurs Luxembourgeois à l'audience, on peut se demander si tout cela n'était pas purement de la poudre aux yeux. A l'époque de l'offre, il y avait la société Sodema intéressée pour reprendre une partie de l'activité et la délocaliser dans la Nièvre, mais s'était retiré à cause de l'offre bien supérieure de la FIL.

Le directeur technique, et membre du directoire de Voxan, Michel Crespo, à déclaré que c'était « C'est un vrai coup de massue. À l'audience du 18 décembre, nous étions pleins d'espoir. Le représentant du repreneur avait dit que le délai repoussé au 29 décembre laisserait le temps de verser la garantie. Nous devons reprendre le travail le 4 janvier, et allons aviser. Des gens vont se présenter dans le cadre de la liquidation. Ils achèteront pour relancer, ou pour dilapider… »

Même du côté des employés, la nouvelle fait tomber les esprits au plus bas. Pendant l'audience, on a même pu voir des clients, des passionnés soutenir la marque. Aujourd'hui, Voxan continuera de fonctionner mais seulement pour les besoins de la liquidation judiciaire.

Avec l'arrivée de la Voxan VX10, c'est un coup dur qui est difficile a encaisser surtout pour Eric Terrasse président du directoire de Voxan qui ne cesse de se battre en ce moment même avec les investisseurs de la FIL pour obtenir une explication, voir obtenir un miracle.

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