Voiture autonome : le lyonnais Navya garde le cap
Peugeot a parié sur une alliance avec l’Américain nuTonomy mais il est un voisin du lion de Sochaux situé à Lyon qui ne souffre d’aucun complexe dans le domaine des navettes sans chauffeur. Celles-là même qui nous promettent une nouvelle ère dans les déplacements urbains. Navya a pris ce cap et suit sa bonne étoile. L’entreprise née en 2014 espère carrément quintupler son chiffre d’affaires dès cette année.
Le pari des navettes autonomes développées par une start-up est en train d’être gagné par les deux Français que sont Bruno Bonnell et Christophe Sapet. Trois ans après le lancement, c’est un premier bilan aux airs de success-story auquel on a droit. Et grâce à un modèle Navya Arma, le véhicule autonome français veut se mesurer à la Google Car.
À ce jour, la société a déployé plus de 35 navettes et revendique le transport de 130 000 passagers pratiquement dans tous les coins de la planète. À Las Vegas, dans les rues de MCity, la ville artificielle conçue par l’université du Michigan, et bientôt l’aéroport de Christchurch en Nouvelle-Zélande suivi du parc Sentosa à Singapour. La ville de Tokyo est sur le coup tandis que le quartier de la Défense à Paris fera circuler l’une des navettes lyonnaises dès le mois de juin.
Les carnets de commandes sont pleins et un atelier de fabrication va s’ouvrir à Détroit, où pourront être produites 50 unités. Une nouvelle usine à Vénissieux est aussi dans les cartons. « Le marché va gagner en maturité. Selon les prévisions, 150 000 navettes seront nécessaires pour alimenter le marché des sites privés dans les prochaines années », annonce Nicolas de Crépiers. Quant au chiffre d’affaires, il était de 4 millions d’euros en 2016, et il devrait dépasser les 20 millions cette année.
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