VD-Classic: Dépouiller, c'est embellir
L'enseigne VD-Classic est de ces blasons qui pourraient avoir le titre honorifique de gardien du temple dans l'univers de la moto. Cette équipe réunie autour de Jean François Vicente n'a ainsi jamais perdu de vue les bases philosophiques d'un milieu qui s'est à ce point acoquiné au fil du temps avec l'évolution technologique, qu'il a enfanté des machines certes plus accessibles, mais dont la longueur de la fiche technique et les valeurs chiffrées ont pris le pas sur le simple plaisir de ressentir et de rouler. Soit le fondamental de l'esprit motard.
Pour rétablir cette communion, VD-Classic a eu l'intelligence de conjuguer ce postulat de base avec les impératifs de son temps. Pas de retour à l'âge de pierre, mais une déclinaison fine des avantages du progrès qui redevient ainsi accessoire et non plus maître à penser. Le motard retrouve le dialogue avec sa machine dans la sérénité mécanique mais aussi sans artifice aliénant.
Les réalisations VD-Classic, sur base de Yamaha, dont la SR 500 a été un catalyseur pour l'équipe, Kawa, Triumph, Buell et maintenant Harley, exsudent une réelle culture moto. Le ton est juste et donne toujours l'impression d'un rappel historique particulièrement gratifiant. Dépouiller pour mieux embellir est le délicieux paradoxe qu'exacerbe Jean François Vicente.
La dernière réalisation VD-Classic s'est faite autour d'un Nightster Harley devenu Scrambler. Vous le trouverez ICI. Si le cœur vous en dit, il ne vous reste plus qu'à les contacter LA ou aller les voir du côté de la concession Harley de Fegersheim, dans le Bas Rhin. Vous ne regretterez pas le détour et vous y verrez même quelques préparations en gestation qui susciteront, à n'en pas douter, votre curiosité.
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