Une R4 qui s'éloigne de ses origines et une DS4 qui s'électrifie
L'ACTU DE LA SEMAINE EN PHOTO - Alors que la vénérable 4L renaît de ses cendres, la DS4 se restyle et adopte un moteur 100 % électrique, alors que le groupe, dont dépend la marque, renonce à abandonner le thermique en 2030.

DS 4 : appelez la numéro 4

Un changement de nom, un restylage et une version électrique : trois arguments pour un sauvetage. L'auto qui a droit à ce chamboulement, quatre ans après sa commercialisation, c'est la DS 4, dont le destin n'est pas à la hauteur des espérances de la marque.? Alors la compacte premium du groupe Stellantis s'offre un look un peu différent, un moteur électrique de 210 ch, et se la joue Chanel en se rebaptisant Numéro 4, comme sa grande sœur N° 8. Pour autant, l'ex DS4 reste prudente et conserve son moteur diesel.
Retrouvez tous les détails de cette DS4, pardon, N°4
Que reste-t-il de la R4 à cette R4 ?

Quelques traits similaires suffiront-ils à rappeler la bonne à tout faire ? Cette R4 qui, pendant des décennies, a écumé les villes et les campagnes ? Rien n'est moins sûr, tellement la philosophie de cette R4 new-look, diffère de celle de son ancêtre. En adoptant la mécanique électrique de sa cousine R5, mais avec un look SUVéisé, la nouvelle Renault se donne quelques atouts pour réussir. À condition de trouver des clients prêts à débourser plus de 33 000 euros pour une autonomie limitée. Même si Alan Froli, qui l'a essayé, lui trouve de nombreuses qualités en matière de comportement, de confort et de niveau d'équipements.
Retrouvez l'essai complet de la nouvelle R4.
À Washington, on n'aime pas les économies d'essence

À force de se pincer chaque matin en découvrant les dernières décisions de l'administration Trump, on finit par être recouvert d'ecchymoses. Un nouvel épisode absurde de cette série s'est d'ailleurs déroulé cette semaine avec la volonté de l'agence de protection de l'environnement américaine d'en finir avec le Start & Stop qui équipe nombre d'autos récentes et permet d'économiser quelques centilitres de carburant. C'est surtout une manière pour l'administration de Washington d'économiser quelques dollars, puisqu’elle souhaite mettre fin aux subventions dont bénéficiaient jusqu'ici les marques qui ont adopté le système.
Retrouvez les détails de cette curieuse décision
L'ère Tavares chez Stellantis, c'est vraiment fini

Le dernier acte s'est achevé cette semaine et le rideau est définitivement tombé sur l'époque Tavares. La page s'est tournée avec l'abandon de l'une des grandes ambitions de l'ex patron : le tout électrique en 2030, qu'il avait inscrit, il y a trois ans dans son grand plan stratégique baptisé Dare forward. Les marques du groupe Stellantis vont donc continuer à fabriquer des voitures au pétrole au-delà de cette échéance, poussées par la conjocture actuelle.
Retrouvez les détails de cette décision.
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