Une grande ville anglaise pourrait bannir tous les diesels dès 2021
Une proposition plutôt radicale de la part du conseil de la ville de Bristol, au Royaume-Uni, qui pourrait interdire tous les diesels d'ici deux ans, et agrandir la zone de faible émission, en taxant tous les véhicules jugés trop polluants (y compris les taxis, bus...).
L'Angleterre est déjà une terre de restrictions en tout genre, avec un taux très élevé de radars automatiques et de "congestion charge" (zone à faible émission, avec péage à l'entrée des villes) en tout genre. Bristol pourrait justement durcir le ton puisque le conseil de la ville a décidé de proposer un amendement visant à interdire les diesels, et tous les diesels, dans Bristol d'ici 2021. Deux ans, c'est court à l'échelle de la vie d'une automobile, surtout pour les usagers qui n'ont pas forcément les moyens de changer régulièrement.
Si le plan est validé, nos confrères d'Autoexpress annoncent que Bristol serait la première ville du Royaume-Uni à bannir totalement le diesel. Un fait rare également de l'autre côté de la Manche puisqu'aucune municipalité n'est allée jusque là (aujourd'hui, en tout cas). Dans les cas les plus restrictifs, ce sont les anciens diesels qui sont interdits, mais les modèles Euro 6 peuvent circuler.
Evidemment, une telle décision soulève des questions : la municipalité interdit les diesels pour des problèmes évidents d'oxydes d'azote et de particules fines, mais quid des moteurs essence récents en injection directe qui n'ont pas de filtres à particules ?
Le diesel semble en tout cas la cible des pouvoirs publics, mais des voix s'élèvent déjà pour dénoncer un projet qui obligerait les conducteurs des véhicules diesels d'emprunter les rares et seules routes qui ne leur sont pas interdites. Cela entraînerait alors d'importants embouteillages… et une pollution à l'échelle locale non négligeable. En clair, ce serait comme déplacer le problème.
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