Un investisseur saoudien assure l'avenir de Pagani
Dans un contexte plutôt instable, le petit constructeur italien Pagani s'offre une bonne bouffée d'air avec l'entrée d'un investisseur saoudien, qui prend 30 % du capital et assure potentiellement la suite de l'Huayra.

Décidément, le fonds d'investissement souverain saoudien Public Investment Fund aime l'automobile. Lui qui est déjà actionnaire majoritaire du constructeur américain Lucid Motors (notamment pour la construction de la première usine) et actionnaire de McLaren vient de prendre 30 % du capital de Pagani. Une marque italienne de prestige déjà en grande partie soutenue financièrement par des fonds d'investissement privés, mais qui peut désormais compter sur la volonté saoudienne de dépenser de l'argent acquis grâce au pétrole, pour s'écarter du pétrole et diversifier les activités.
Pagani conserve la gestion de l'entreprise et des décisions concernant la division automobile, mais l'arrivée de l'Arabie Saoudite va permettre au constructeur de varier les activités avec l'arrivée d'une marque de produits lifestyle, Pagani Arte.
Les fonds saoudiens sont une bonne nouvelle pour Pagani qui doit désormais préparer l'avenir avec la descendante de l'Huayra. Rappelons que le coupé italien est arrivé sur le marché en 2011. Pagani bénéficier d'un contrat avec Mercedes qui fournit le bloc M158 exclusivement pour la marque italienne (on ne retrouve ce V12 nulle part ailleurs). Et l'on ne sait, pour l'heure, si l'arrêt des V12 chez Mercedes va impacter Pagani à moyen terme.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Les données que vous renseignez dans ce formulaire sont traitées par GROUPE LA CENTRALE en qualité de responsable de traitement.
Les données obligatoires sont celles signalées par un astérisque dans ce formulaire.
Ces données sont utilisées à des fins de :
Vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement de ces données, d’un droit de limitation du traitement, d’un droit d’opposition, du droit à la portabilité de vos données et du droit d’introduite une réclamation auprès d’une autorité de contrôle (en France, la CNIL).
Pour en savoir plus sur le traitement de vos données : Politique de confidentialité
Alerte de modération