TVR fait enfin son retour avec la Griffith
Le constructeur de Blackpool, TVR, fait enfin son retour. Après une disparition des radars en 2006 suite à une gestion d'un oligarque russe qui n'est pas allée à son terme, voilà que TVR fait son come-back, et l'un des responsables du renouveau de TVR est anglais : Gordon Murray, le père de la McLaren F1. Tous les ingrédients sont donc réunis.
Pour les passionnés de la voiture anglaise, les noms Sagaris, Griffith ou encore Cerbera sonnent comme familiers. Et pour cause, il s'agit de certains modèles du passé de TVR, une marque qui a disparu en 2006 pour renaître aujourd'hui avec la nouvelle Griffith, partie d'une feuille blanche.
C'est ni plus ni moins que Gordon Murray, l'ingénieur responsable en partie de la McLaren F1, qui a géré ce projet repris en 2013 par un groupe d'investisseurs britanniques. La nouvelle Griffith reprend d'emblée la recette qui a fait l'âme des TVR du passé, à savoir un coupé à moteur V8 atmosphérique, une transmission arrière, et du caractère.
Sauf que les années ont passé et que le moteur n'a plus rien d'anglais. Encore une fois dans l'histoire automobile, les Britanniques se sont tournés vers l'oncle Sam pour trouver une mécanique, en l'occurrence le V8 5.0 de la dernière Ford Mustang, poussé ici à 500 ch tout ronds. Le moteur a été reculé au maximum derrière l'essieu avant pour permettre d'afficher une répartition des masses idéale : 50/50. La boîte de vitesses est d'origine américaine, là aussi : une Tremec manuelle à six rapports qui devrait parfaitement aller avec le moteur de la Mustang.
TVR a également pensé à la structure et au comportement avec du carbone et des triangles superposés à l'avant comme à l'arrière. Le constructeur annonce pour l'instant un 0 à 100 km/h en 4 seconde environ.
Le prix du renouveau de TVR ? 98 000 € pour l'édition de lancement, qui est la plus richement dotée. D'autres modèles devraient suivre avec des tarifs plus accessibles.
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