Trofeo Rosso 2018: quand les italiennes entrent en piste...
Une météo clémente avec des températures particulièrement élevées, plus de 500 inscriptions pour tourner sur la piste, pas moins de 140 bénévoles, des Benelli en invitées vedettes et des motos italiennes à la pelle, cette dix-septième édition du Trofeo Rosso a été une nouvelle fois une réussite.
Pour ceux qui ne connaissent pas le Trofeo Rosso (il y en a encore?), cette manifestation permet aux propriétaires de machine (s) italienne (s) ainsi qu'aux sympathisants de goûter aux joies de la conduite sur circuit.
Bon! Pour ce qui est des photos "en action", vous n'y aurez pas droit cette année puisque, pour une sombre histoire de quota de photographes, je n'ai pas été autorisé à aller en bord de piste (a priori, pas plus de sept photographes autour du circuit! Mazette! Z'ont pas dû se marcher sur les pieds les collègues...). Bref! On se rattrapera l'année prochaine (peut-être...).
C'est la marque Benelli qui était sous les feux des projecteurs et l'ami Bernard Moudurier et ses acolytes se sont démenés pour présenter de nombreuses machines de l'enseigne italienne.
Au début des années soixante-dix, la mode des Trail-Bikes s'incruste dans l'univers de la moto. Toutes les cylindrées (ou presque) y ont droit. Chez Benelli, c'est dès le milieu des années soixante que ce type de machine sera proposé, à l'image de ce petit 50cc.
Peu courante, cette Benelli 124 n'a été produite qu'à un peu moins de 170 exemplaires. Celle-ci est pour ainsi dire neuve et les habitués de nos colonnes avaient déjà pu la découvrir lors de l'interview de Bernard (à retrouver ici).
Déroutante la 650cc Tornado au début des années soixante-dix? Peut-être un peu trop face aux références japonaises. Aujourd'hui, après avoir "intégré" le sélecteur à droite, cette séduisante italienne ne manque pas de charme.
Là aussi une bien agréable machine à l'allure qui n'est pas sans rappeler les premières "SEI"...
Quand on parle de Benelli, on pense tout de suite aux six cylindres, les fameuses "SEI". Ici, c'est une des dernières versions.
La marque Laverda n'était pas en reste avec une belle brochette de machines avec ici, au premier plan, le prototype V6 d'endurance qui attend son tour pour prendre la piste.
Les premiers "Laverdino" étaient propulsés par un moteur quatre temps, pour être remplacé, au début des années soixante, par un deux temps. Notez déjà les freins à disque de série.
Pas très courante la Laverda 600 OR, ici dans sa deuxième série à cadre bleu. Cette machine, équipée du bicylindre 500cc réalésé en 600cc, sera commercialisée de 1985 à 1988.
Pour séduire une nouvelle clientèle, Laverda proposera, au début des années quatre-vingts, un calage moteur à 120° sur ses trois cylindres. Monté sur silentblocs, le moteur n'intervenait plus dans la rigidité de l'ensemble, ce qui déroutera quelque peu les habitués des précédentes versions à 180°.
Piero Laverda était présent avec ses acolytes du "Laverda Corse". Quel bonheur que d'entendre rugir le prototype V6 sur le tracé du Val de Vienne.
Allez! On tourne la page car, en plus des italiennes, il y avait aussi d'autres machines intéressantes à découvrir lors de cette dix-septième édition...
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération