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Triumph Speed Triple : le moulin à l'anglaise.

Dans Moto / Nouveauté

Aymeric Zito

Triumph Speed Triple : le moulin à l'anglaise.

Le rendez-vous est donné avec le propriétaire du Speed Triple 1050 2k5 à 13h, au bout du boulevard Sakakini à Marseille. Ayant une réputation à défendre, j'arrive avec quelques minutes de retard, laissons Harry peaufiner son road-book.


Dès mon arrivée, je suis frappé par l'éclat de la peinture dorée du Speed. J'ai tout de suite la sensation que la petite anglaise qui culmine désormais 100 cc au dessus de la précédente doit en donner jusqu'à plus soif. Toujours le même regard avec ses doubles optiques mais une silhouette entièrement redessinée pour lui donner un look très réussi. Le mono-bras lui donne un air épuré saisissant. Les deux silencieux sous la selle confirment l'aspect compact du modèle.


Triumph Speed Triple : le moulin à l'anglaise.


Je parle un peu avec son propriétaire pour savoir s'il en est content. Il me confirme que le moteur est un pur bonheur, le châssis est très sain... elle serait parfaite sans se désagrément au niveau du levier de frein avant, qui pompe un peu trop à son goût.


On quitte Marseille par l'autoroute jusqu'à Aubagne, et l'on se dirige par notre route habituelle mais pas pour autant lassante vers Cuges les Pins, puis vers le Castelet. Harold m'a parlé d'une route somptueuse est peu connue du côté de Puget Ville, après Roc Baron. Donc nous passerons par Signes et non pas par le circuit. C'est là que j'ai abandonné mon SV aux mains de mon compagnon de route, pour venir m'asseoir sur le triple cylindre. La selle semble légèrement plus haute que sur ma Suzuki, ce qui n'est pas pour me déplaire. Allez, on presse le levier d'embrayage, on passe la première et c'est parti !! La position est assez droite, j'ai l'impression d'être sur un chaise et que l'on m'a ficelé au dossier. Paradoxalement, j'ai l'impression de plonger sur la roue avant, comme si l'angle de chasse était quasiment inexistant. C'est un peu déstabilisant au début et j'entre dans les premiers virages avec une grande prudence.


Petit à petit, on s'habitue à cette position et on se rend compte que cet engin est d'une maniabilité impressionnante. Le châssis très rigide lui donne une grande précision, la moindre sollicitation du guidon balance la moto d'un côté à l'autre. Ce dernier est d'ailleurs plus large que sur le SV, et je commence à apprendre à conduire l'engin.


Triumph Speed Triple : le moulin à l'anglaise.


La route redevient rectiligne et je constate que je n'ai pas dépassé les 4000 tr/min. Je suis en troisième et donne une légère impulsion sur la poignée, l'aiguille monte et la cavalerie anglaise pointe le bout de son nez. Le jouet docile se transforme en arme de guerre. Arrivé à 7000 tr/min en un battement de cil, le paysage défile à tout allure... ça monte encore et ça commence à sérieusement tirer sur les bras. Les virages se dessinent à nouveau, il me suffit de couper les gaz et le frein moteur me ramène à une vitesse optimale. Un léger décalage du bassin et un appui sur la main gauche suffisent à la faire plonger en toute quiétude. Ca y est, j'ai la banane et je ne la quitterai pas. Harry me passe devant et je me rends compte que mon twin fait vraiment un joli bruit. Il est devant moi et je vois son pied gauche monter les rapports alors que je n'ai pas touché à l'embrayage, je le suis sans difficulté. Elle repart à n'importe quel régime moteur. Je ne suis pas gêné par le frein avant, n'ayant pas possédé de Ducati comme Harry, je trouve les Nissin radiaux à mon goût. Bref, rien à redire sur cette bécane, son moteur est tout simplement époustouflant. J'entends parler des avantages du trois cylindres depuis que je suis motard et enfin, je peux confirmer en connaissance de cause : c'est de la bombe !! Mais sans maîtrise, la puissance n'est rien : la fourche, le cadre, l'amortisseur arrière, tout est en harmonie pour que cette petite bombe fasse le bonheur de tous.


Triumph Speed Triple : le moulin à l'anglaise.


On dit que le triple est un pur compromis entre le twin et le quatre pattes, c'est vrai. Même si le moteur se rapproche nettement d'un quatre cylindre, il offre un couple à très bas régime qui est plus qu'agréable, et une allonge remarquable. Au final, on se demande à quoi servent tous ces rapports tant la 3ème est polyvalente, elle reprend dès la sortie de l'épingle et vous emmènera sans difficulté au bout d'une autoroute... La partie cycle est de très bonne facture, même si certains peuvent trouver à redire sur le réglage du levier de vitesse qui fait perdre en feeling sur le freinage. Et pour finir, le look ne laisse personne indifférent, on aime ou on n'accroche pas. Perso, un look de Z1000 avec le reste du Speed serait l'arme absolue. Mais les doubles optiques rondes, je n'arrive pas à m'y faire, dommage...


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