Toyota, le grand bond en avant de l’hybride gagnant
La marque japonaise monte sur le podium des marques les plus vendues en flottes en 2024. Le fruit d’une stratégie hybride-gagnant.
C’est la surprise de l’année. Une excellente nouvelle même pour Toyota, première marque importée sur le canal société. Le groupe japonais termine 2024 sur la troisième marche du podium des marques les plus vendus aux entreprises derrière les français Renault et Peugeot.
Avec 35 375 véhicules écoulés, le plus français des constructeurs japonais affiche ainsi une progression fulgurante de 26,4 % de ses immatriculations sur les canaux B2B. Un résultat au-delà des prévisions. Dans un entretien à Caradisiac au printemps dernier, Thomas Gérard directeur ventes & marketing société du groupe Toyota France ambitionnait " de faire, comme en 2023, +10 % avec la marque Toyota et c'est valable aussi pour Lexus. » Des objectifs plus que doublés en 2024.
L’hybride gagnant
Une progression continue et pérenne. Après deux années de croissance de 10 % sur les canaux b2b en 2022 et 2023, Toyota a su profiter d’une stratégie produit gagnante et surfer sur la porteuse vague des motorisations hybrides. En 2024 la motorisation hybride simple a vu son nombre d’immatriculation VP croître de + 44,39 % (174 979 unités). Au point de représenter près de la moitié des immatriculations (48,78 %) à entreprise. Ce qui permet à la Yaris Cross de se placer dans le top 10 des VP les plus écoulés en B2B.
En matière de véhicules utilitaires, Toyota Professional propose avec l’arrivée du PROACE MAX dispose également d'une gamme de fourgons complète, électrifiée ou thermique.
La proximité client
" 80 % de nos ventes se font auprès de clients qui ont commandé une voiture, ça vaut aussi pour Lexus. La vente société chez nous, se fait auprès du tissu économique local des TPE des PME qui ont une, deux ou trois voitures en parc " souligne Thomas Gérard.
A l’inverse de nombre de ses concurrents, le constructeur japonais ne recherche pas le volume à tout prix. L'année dernière le constructeur a décliné la demande d'un groupe français qui demandait des volumes extrêmement importants. " Nous avons refusé parce qu’on ne se sentait pas en capacité de le faire, et deuzio le jeu n’en valait pas la chandelle. Sur l'instant c'est très engageant de vendre auprès d’un grand groupe un paquet de voitures mais il faut aussi voir notre capacité à le suivre financièrement sur la durée ", explique Thomas Gérard. Une stratégie payante à contre-pied de celle menée par ses principaux rivaux.
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