Toyota bZ4X : la Prius de l'ère électrique - Présentation vidéo
Ce SUV compact est le premier membre de la nouvelle gamme électrique de Toyota. Caradisiac a pu monter à son bord plusieurs mois avant son arrivée sur les routes.
Le roi de l'hybride se met enfin à l'électrique. Le bZ4X est le premier modèle du genre conçu par Toyota, dont les précédents véhicules branchés étaient partagés avec PSA. S'il a été pionnier sur l'hybride, le japonais assume son petit retard sur l'électrique face à la concurrence. Il a attendu que le marché soit mûr. De plus, contrairement à d'autres marques, il n'a pas dû accélérer son calendrier électrique pour éviter les amendes CO2 en Europe, grâce à ses hybrides. Mais Toyota va désormais vite enchaîner les modèles électriques, sept bZ étant déjà annoncés.
Un style influencé par l'aéro et la base technique
Le premier est donc ce SUV d'un gabarit similaire au RAV4. Il s'en distingue par ses proportions, conséquence de l'utilisation d'une plate-forme modulaire dédiée à l'électrique, la e-TNGA. Comme c'est souvent le cas avec ce genre de base, les ingénieurs de Toyota ont pu pousser les roues dans les coins et étirer l'empattement. Autre évolution par rapport au RAV4 : une hauteur en baisse de 85 mm, gage d'un meilleur aérodynamisme.
Les designers ont pensé à de nombreux détails pour favoriser l'aéro, avec par exemple un soubassement caréné. Les fentes dans les angles du bouclier créent un flux d'air régulier, la grille de calandre va s'ouvrir et se fermer selon les besoins, notamment pour refroidir la batterie. À l'arrière, on a un grand diffuseur et la lunette a été inclinée. Le visage, qui évoque selon Toyota un requin-marteau, va se retrouver sur les autres bZ. L'une des originalités est la jonction entre les passages de roues et les optiques affinées. Dans l'ensemble, la silhouette ne manquera pas de faire réagir et de diviser, comme le fait encore la Prius.
Belle habitabilité, coffre moyen
Du côté du poste de conduite, les designers ont agencé les éléments pour que le conducteur garde au maximum les yeux sur la route. L'instrumentation numérique est ainsi placée en hauteur et en retrait. Toutefois, comme avec le i-Cockpit Peugeot, la jante peut venir cacher les infos. Un problème qui sera résolu avec le système One Motion Grip, un "demi-volant" aux manches façon aviation. Avec ce système, qui sera disponible en 2023, la direction est ultra-directe : on peut braquer complètement sans bouger les mains. Cette direction est entièrement électrique, sans liaison mécanique avec les roues.
Au centre de la planche de bord, on a un large écran tactile, implanté pas trop haut pour ne pas gêner le champ de vision. Il fusionne avec la console et le tunnel central, qui forme une arche. Surprise, il n'y a pas de boîte à gants !
Grâce à la base e-TNGA, le bZ4X profite d'un empattement 16 cm plus long que celui du RAV4. Cela se voit à l'arrière, avec un espace aux jambes très généreux. En revanche, le coffre ne brille pas par son volume, à 452 litres. Si le centre du seuil est au niveau du plancher de la soute, sur les côtés, une petite marche se forme.
Une batterie faite pour durer
Deux configurations techniques sont annoncées. La version traction reçoit un moteur de 150 kW, soit 204 ch, avec un couple maxi de 265 Nm. La version à transmission intégrale est dotée de deux moteurs, un sur chaque essieu, avec une puissance de 159,6 kW, soit 217,5 ch. Le couple culmine à 336 Nm, le 0 à 100 km/h est réalisé en 7,7 secondes.
La batterie est la même, avec une capacité dans la bonne moyenne de 71,4 kWh. La marque promet une autonomie de 450 km. Si Toyota ne joue pas la carte de la surenchère sur ce point, il met en avant un bel argument de durabilité : au bout de dix ans, la batterie a encore 90 % de ses capacités. Le modèle peut être rechargé à 80 % en 30 minutes environ avec une borne de 150 kW. En option, il y a des panneaux solaires. Selon Toyota, ils peuvent faire gagner 1 800 km d'autonomie sur une année.
Le bZ4X sera commercialisé d'ici la fin du premier semestre 2022. Toyota proposera un nouveau contrat de location "tout inclus", comprenant le véhicule, son entretien, la fourniture d’une borne de recharge, l'accès à des services connectés ou encore l'assurance. Les livraisons devraient commencer à la rentrée.
Photos (12)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération