
Ben Spies était attendu au tournant pour ce qui n'est pourtant que sa première saison en Moto GP. Et depuis l'entame de cette campagne, il suscitait une certaine impatience au regard de ses premiers résultats que d'aucuns jugeaient déjà décevants.
Ben Spies était attendu au tournant pour ce qui n'est pourtant que sa première saison en Moto GP. Et depuis l'entame de cette campagne, il suscitait une certaine impatience au regard de ses premiers résultats que d'aucuns jugeaient déjà décevants.
Ils étaient quinze à Silverstone et si rien ne bouge, ils seront à nouveau le même nombre à Assen. Comme si cela ne suffisait pas à la Dorna d'avoir un plateau du Moto GP déjà famélique, voilà que les hommes de Carmelo Ezpeleta constatent avec effroi qu'il se réduit comme peau de chagrin.
Décidément, cette saison, les problèmes se succèdent course après course pour un Casey Stoner qui n'est pas encore monté sur le moindre podium en cinq Grands Prix consommés. Jusque là, c'était la fourche qui lui causait du souci, au point qu'il a demandé à Ducati de revoir sa copie en déstockant les pièces de l'an dernier.
Ses séances d'essai ont été probantes du point de vue du chronomètre mais elles se sont aussi soldées par des chutes, si bien qu'on ne savait pas très bien où en était le dernier vainqueur en date d'un Grand Prix au moment de s'élancer à la conquête dominicale de Silverstone.
Le divorce semble déjà consommé au sein des bleus de Suzuki. Une couleur, qui, décidément, est comme frappée de malédiction dans le monde sportif. Lors du Grand Prix de Grande Bretagne, le calvaire et le chemin de croix qu'a de nouveau subi le vétéran Loris Capirossi ont sans doute été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
Trois victoires en cinq Grands Prix disputés. C'est l'impressionnante statistique que présente Jorge Lorenzo en ce début de saison 2010 du Moto GP. Et à bien regarder le festival qu'il a produit ce week-end sur le tracé de Silverstone, nul doute qu'il ne va pas s'arrêter en si bon chemin.
C'est un sentiment mitigé qui habitait notre Randy De Puniet au moment de faire le bilan de son Grand Prix de Grande Bretagne. Certes, il avait épaté en se positionnant à chaque séance d'essai en candidat au podium avec sa Honda privée, mais au final, c'est une sixième position qu'il récolte.
Quinze au départ, treize à l'arrivée et un Lorenzo qui a mené de bout en bout une épreuve dans laquelle il n'a jamais été inquiété, le Moto GP nous a offert une prestation limite, surtout après celle donnée par le Moto 2. Heureusement, la bataille pour le podium nous a tenu en éveil mais elle s'est terminée par une déception puisque perdue par Randy De Puniet.
On sait que le faible effectif de la grille de départ du Moto GP fait débat au sein d'une Dorna qui doit rassurer la FIM sur sa capacité à présenter un Championnat du Monde décent. La chute, la blessure et le forfait de Valentino Rossi a porté un coup dur au milieu qui doit composer à présent avec seize motos.
Les Ducati ont apprécié la fraîcheur matinale de Silverstone puisqu'elles se sont appropriées quasiment les deux meilleurs chronos de la séance de réchauffement du Grand Prix de Grande Bretagne de Moto GP. Pour autant, Jorge Lorenzo veille au grain et s'est inséré entre les deux machines rouges menées par Stoner tandis que Randy De Puniet reste dans le quatuor de tête.
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