Il n'y a rien eu à faire ce week-end contre Jorge Lorenzo du côté d'une République Tchèque qui recevait la onzième manche du championnat MotoGP. Le scénario est maintenant confirmé : lorsque Por Fuera se sent bien d'entrée avec les gommes Bridgestone, il est intouchable.
Il s'en est écoulé du temps depuis une année 1954 où un certain Soichiro Honda décidait d'inscrire une moto éponyme dans ce qui était alors la course la plus prestigieuse du monde de la moto : le TT de l'Île de Man. Depuis, du chemin a été parcouru à commencer par la participation, en 1960, dans la catégorie 250cc en plus de la catégorie 125cc et de la classe World GP.
Dans une seconde partie de saison où le mieux risque d'être l'ennemi du bien, Jorge Lorenzo a fait ce qu'il faut pour ramener l'essentiel : une position devant son équipier et rival pour le titre Valentino Rossi. La victoire était à portée de main, mais aussi risquée à arracher des griffes d'un Marc Márquez qui a moins à perdre.
Sa première partie de saison en dents de scie lui a coûté de précieux points. Pendant ce temps, les officiels Yamaha se taillaient la part du lion. Mais le champion du monde en titre n'a pas encore renoncé à sa couronne. Le voilà lancé dans une folle remontée qui n'est pas encore désespérée.
Valentino Rossi redoutait cette échéance d'Indianapolis et les événements lui ont donné raison. Les adversaires directs pour le titre mondial l'ont dominé durant les essais et les qualifications mais, comme souvent, il a su les retrouver en course.
Marc Márquez a préservé son invincibilité à Indianapolis et sa suprématie aux Etats-Unis en remportant dimanche le dixième Grand Prix de la saison MotoGP. Une réalisation accomplie après avoir mis au pas un pourtant récalcitrant Jorge Lorenzo qui a tout donné pour faire gagner la Yamaha avant de s'incliner seulement trois tours avant le drapeau à damiers.
Mis en ballotage le vendredi lors de l'entame de cette édition du Grand Prix des Etats-Unis à Indy, Marc Márquez a pris ses distances le samedi. Une journée qui lui a offert sa troisième pole position successive en trois ans passés à rendre visite au Brickyard.
En ce samedi du Grand Prix des Etats-Unis à Indianapolis, Marc Márquez a rappelé à ses adversaires qu'il était celui qui ne se fait jamais battre chez l'Oncle Sam depuis qu'il a accédé au MotoGP. Il a su desserrer la menace d'un Jorge Lorenzo qui reste cependant dans le coup en se préparant à une course où il devait être redoutable dans la gestion des pneus.
Après déjà une saison passée avec un contrat officiel au sein du team Tech3, on s'attendait à voir Pol Espargaró éclore cette année en MotoGP. Or ce n'est pas le cas tandis que son équipier Bradley Smith, qui n'a pas les faveurs de Yamaha, mais seulement d'Hervé Poncharal, tien la position que l'on attendait de l'Espagnol.
Valentino Rossi arrive à Indianapolis en tête d'un championnat du monde MotoGP qu'il mène pour 13 points devant son équipier Jorge Lorenzo. Il l'a dit avant la reprise des hostilités: durant cette dernière partie de campagne, chaque moment de chaque week-end va compter.
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