Entre Brno et Indianapolis, il y a fort à parier que les téléphones chauffent entre les protagonistes du Moto GP. Entre un marché des transfert qui s'accélère et l'opportunité d'un Grand Prix du Japon que les décideurs ont confirmé avec force et autorité, il y a en effet de la place pour les débats enflammés.
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Voilà l'épilogue attendu d'une des controverses qui ont secoué le paddock du Moto GP depuis le Grand Prix de France. La FIM avait préparé le terrain et la Dorna était à l'unisson. Il ne manquait plus que la validation d'un communiqué officiel à présent tombé: le Grand Prix du Japon aura lieu le 2 octobre prochain.
La commission d'enquête indépendante commandée par la Dorna et la FIM a donc parlé, et elle a affirmé que la situation sanitaire au Japon était suffisamment sûre pour que l'on y organise un Grand Prix de Moto GP. Le rendez-vous avec le Motegi, début octobre, aura donc lieu, et ce malgré les positions fermes de deux pilotes à ne pas s'y rendre : Casey Stoner et Jorge Lorenzo.
Voilà que l'heure des prises de responsabilité est venue pour les pilotes de Moto GP. Dès le Grand Prix de France, Marco Simoncelli, Casey Stoner et Jorge Lorenzo avaient clairement annoncé leur intention de ne pas se rendre au Japon pour un Grand Prix placé sous le signe d'un risque de radiation nucléaire important.
Officiellement, il s'agit d'une rencontre informelle destinée à éclairer les points de vue de chacun. Mais il en est franchement ressorti des opinions divergentes tandis que, pour la première fois, Honda avance dans la lumière sur le sujet après avoir fait savoir, sous le manteau, qu'il comptait bien voir se tenir le Grand Prix du Japon sur le tracé du Motegi en octobre.
On sait que Carmelo Ezpeleta travaille d'arrache-pied pour étoffer le plateau du Moto GP. Pour ce faire, il a décidé d'abandonner les 800cc en 2012 pour introniser des 1 000cc aux caractéristiques moteur proches de ce que l'on trouve dans la série, tandis qu'il réfléchit sur une catégorie dite « Claiming Rules Team » qui est une invitation à des teams privés de venir jouer, sans avoir néanmoins la moindre chance de gagner.
Des accidents à répétition, des blessures à la pelle et des débuts de course sur des oeufs, voilà autant d'éléments qui ont défavorablement attiré l'attention sur le manufacturier unique du Moto GP, Bridgestone. Celui-là même qui, du temps de la concurrence ouverte avec Michelin, avait mis K.
Le Grand Prix du Japon s'est, comme prévu, invité dans les coulisses du Grand Prix d'Italie. On espérait un début de décision au sujet de ce meeting prévu au Motegi et repoussé au 2 octobre suite à la catastrophe que l'on sait.
La question de l'organisation du Grand Prix du Japon devait recevoir l'éclairage de la FIM lors du rendez-vous de l'élite, ce week-end, avec le tracé du Mugello. A l'occasion du Grand Prix d'Italie, Vito Ippolito, précisera sa position sur un sujet qu'a déjà pourtant tranché le paddock d'une Dorna qui, pour calmer les esprits, a demandé une expertise indépendante sur l'état du site et sur son exposition aux radiations nucléaires.
Cet après-midi à Assen, il y a eu une petite annonce venant de la FIM qui a fait l'effet d'une douche froide aux protagonistes du paddock d'un Moto GP qui grelotait déjà sous une pluie qui avait eu raison des séances d'essai. On sait que ceux-ci redoutent un voyage vers le Japon début octobre, pour un rendez-vous qu'ils comptent bien faire annuler.