Les plantes d'hiver que sont les GSV-R recherchent leur second souffle pour enfin respecter leur statut au sein du plateau Moto GP. Car Suzuki n'a pas changé d'optique sur un programme sportif qui doit donner des résultats pour convaincre un conseil d'administration à la recherche du moindre yen à économiser, tandis qu'il regarde avec curiosité l'aventure Hayate, bâtie sur les cendres d'un team Kawasaki, et qui obtient de bons résultats à un coût bien moindre.
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Voilà une nouvelle qui ne devrait pas faire sourire un Carmelo Ezpeleta qui n'a de cesse de phosphorer pour étoffer son plateau Moto GP.
Comme on pouvait le redouter, Sete Gibernau ne sera pas du rendez-vous du Mugello. Le vétéran s'est fait opérer de sa clavicule gauche cassée lors des essais du Grand Prix de France par l'équipe médicale de Barcelone qui le connait à présent sous toutes les coutures, et le Docteur Xavier Mir lui a prescrit quatre semaines de repos.
La visite des stands et des paddocks est toujours un moment privilégié pour découvrir aussi bien les motos désossées que de jolis minois posant pour le plus grand plaisir des spectateurs présents. Voici donc pour vous, quelques une des plus belles créatures présentes dans les coulisses de Monza.
Pour ceux qui étaient encore persuadés que Max Biaggi faisait la pluie et le beau temps en mondial Superbike, voilà de quoi leur donner de sérieux doutes.
Toute l'équipe du GMT 94 était présente à Monza pour la 5e épreuve du championnat du monde Superbike. Sur ce circuit très rapide (avec plus de 200 km/h de moyenne, c'est le plus rapide de la saison), David Checa et sa Yamaha R1 ont eu quelques difficultés à bien se positionner tout au long du week-end.
C'est à croire que l'espèce aviaire en veut particulièrement aux pilotes du mondial Superbike. Déjà, pendant les essais de l'intersaison, Troy Corser avait eu maille à partir par deux fois avec des piafs jouant les kamikazes sur sa personne.
Si les Ducati officielles n'ont eu aucun mal à suivre les quatre cylindres sur le rapide tracé de Monza, se permettant même un doublé en première manche après avoir tenu la dragée haute à un Spies malchanceux, les choses ont été bien plus difficiles pour les pilotes privés de Borgo Panigale qui ont eu toutes les peines du monde à se maintenir dans le top 10.
Les Italiens sont restés les maitres chez eux et ils n'ont laissé à aucune autre nationalité le soin de truster le podium de Monza. Trois locaux ont donc terminé aux trois premières place et c'est Petrucci, le vainqueur de Valence, qui a soufflé la victoire à Lamborghini, celui qui avait remporté la course du championnat italien sur ce même tracé le week-end passé et qui partait de la position de pointe.
Si, lors de la première manche, Ben Spies est resté sec à la vue du drapeau à damiers, laissant s'échapper une victoire qui lui tendait les bras pour le plus grand bonheur de Fabrizio d'un coup d'un seul héros local, il n'a rien laissé au hasard dans la seconde.