
Déjà, hier, il s'était rendu compte qu'au-delà de cinq tours, il ne pouvait plus décemment piloter sa machine. Pensant déjà au forfait, il est quand même allé au charbon ce matin lors d'une dernière séance libre qu'il a fini par terre.
Déjà, hier, il s'était rendu compte qu'au-delà de cinq tours, il ne pouvait plus décemment piloter sa machine. Pensant déjà au forfait, il est quand même allé au charbon ce matin lors d'une dernière séance libre qu'il a fini par terre.
Cette fois Derbi a été terrassé et c'est Nicolas Terol qui a remis Aprilia dans le droit chemin en signant, en France, sa première position de pointe de carrière. L'occasion pour la marque de Noale de dépasser, dimanche, le nombre de victoires absolues en Grand Prix de MV Agusta afin de s'installer seul troisième constructeur dans cette statistique.
Le sens de la trajectoire et des sourires plus ou moins figés, voici une brochette de champions prise sur leur scooter. Le parc étant fermé, le casque n'était pas obligatoire mais il fallait, à l'image de Valentino Rossi, mettre du gaz pour se sortir des griffes d'une grappe de fans venue l'attendre.
Dans un peloton où vingt sept pilotes sont capables de se tenir dans la même seconde, la hiérarchie n'a de cesse d'évoluer, si ce n'est même, d'être chamboulée. Pourtant, depuis l'entame de cette première saison d'un spectaculaire et fourni Moto 2, il est quelques valeurs sûres que l'on retrouve à chaque fois en haut de la feuille des temps.
Avec son nouveau guidon, Casey Stoner a tenu bon la barre dans cette entame de seconde journée au Mans. L'Australien s'est permis de dominer des Yamaha sur un tracé du Bugatti considéré comme leur terrain de jeu, ce qui laisse augurer une âpre bataille pour la qualification de cet après-midi.
Espargaro n'a pas lâché le morceau à l'entame de ce second jour au Mans. L'Espagnol à la Derbi domine toujours la catégorie 125, mais derrière, les pilotes Aspar ont retrouvé la forme avec leurs Aprilia. Hier, des soucis de moteur les avaient handicapés et du côté de Noale, on a travaillé durant la nuit pour les résoudre.
Les troupes Tech3 sont chez elles et le Grand Prix de France est également celui de leur investisseur titre. Pas question donc de faire de la figuration et en ce premier jour au Bugatti, le duo texan d'Hervé Poncharal a fait dans le tir groupé en haut de la feuille des temps.
Il a voulu tenir sa place coûte que coûte malgré une clavicule opérée il y a une semaine à peine après qu'elle se soit brisée dans une chute en motocross. Mais après la première séance d'essai libre, Alvaro Bautista commence à se dire que l'addition est peut être un peu trop salée.
C'est le tour de force réussi par le staff technique de Marco Melandri au sein de l'équipe Gresini: convaincre Honda de retourner aux suspensions Showa. Une enseigne pourtant abandonnée en début d'année pour une monoculture Öhlins. Produits d'abord défrichés par Randy De Puniet puis par Andrea Dovizioso avant d'être étendus aux CBR Ten Kate du Superbike.
Si Valentino Rossi a retrouvé de sa superbe à l'issue de cette première chaude séance du Grand de France au Mans, Casey Stoner est dans le même cas avec une Ducati qui a retrouvé des couleurs. Une GP10 écarlate qui a perdu en arrivant au Bugatti son code barre comme les Ferrari l'avaient perdu avant elle à Barcelone, sous la pression du lobby anti-tabac.
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