Pour finir les 3 courses de dimanche, les Moto GP, à 16 au départ, se sont déroulées dans la douleur pour certains. Randy De Puniet s'est qualifié 6ème, c'est une performence, mais comme c'est souvent le cas, il laisse 4 places au départ. Rossi profite pleinement de sa position pour prendre quelques mètres d'avance.
Cette année, André était au GP du Mans tout le week-end et vous a fait vivre en temps réel le GP Monster Energy. La course des 125 s'est résumé en tête à la bagarre entre Espargaro et Terol. Terol a fait la course en tête collé par Espargaro qui finira par passer définitivement 6 tours avant la fin, pour gagner la course.
Les deux camps se faisaient face dans le paddock Moto GP installé au Mans pour le Grand Prix de France. Nous avons eu l'occasion de voir très souvent Livio Suppo aux abords, non pas de son camp HRC, mais bel et bien près de celui de Ducati. Et de manière très visible dès que Casey Stoner y pointait son nez.
Le soleil a donc baigné le Grand Prix de France devenu par le fait encore plus chaleureux. Un ciel bleu qui a mis un peu plus en valeur l'azur des rétines des amazones qui ont hanté le paddock sarthois.
C'était la sensation technique de ce week-end passé au Mans. Le changement de suspension sur la Honda Gresini de Melandri qui est donc retournée à des Showa alors que le blason ailé a pris fait et cause pour Öhlins cette saison.
82 270, voilà un chiffre qui devrait améliorer le classement du Grand Prix de France dans la hiérarchie des épreuves inscrites au calendrier de la catégorie reine de la vitesse moto. Cette statistique, en effet, est celle du nombre de spectateurs qui se sont déplacés pour voir les épreuves de la Dorna.
Carmelo Ezpeleta a dû être heureux de son passage dans la Sarthe. Par trois fois il a en effet entendu l'hymne espagnole résonner sur le tracé du Bugatti annexé par les Conquistadors.
On a parfois du mal à s'en convaincre et pourtant, c'est bien une réalité martelée par la liste des engagés en Moto GP. Suzuki est bel et bien un des quatre constructeurs engagés parmi l'élite. Mais le blason d'Hamamatsu est bien loin du niveau affiché par Yamaha, Honda et Ducati.
Nouvelle course anonyme pour un Mike Di Meglio qui a dû mal à exister dans ce nouveau peloton du Moto 2. Pourtant, l'heure de prendre ses marques a sonné puisque des gars comme Lüthi en Espagne ou encore Corsi et Iannone au Mans, ont démontré que ces motos pouvaient être cernées, même après avoir été élevés aux deux temps.
En six participations au Grand Prix de France, il n'a jamais vu l'arrivée et cette année, il espérait bien conjurer le sort avec, pourquoi pas, une victoire. Un meilleur chrono dans la première séance libre, une bonne qualification, tout était réuni pour une Marseillaise version Moto 2 en plein soleil.
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