Cette fois Jorge Lorenzo l'a lâché: il veut en gagner une cette année: “Je crois que nous allons gagner une course avant l'année prochaine. Ceci dit notre objectif pour cette saison reste inchangé. Notre but est d'apprendre. Et pour un débutant, j'apprends vite.
Pour fêter le retour en terre européenne sur le circuit de Jerez, je me suis dit qu'il fallait marquer le coup.
Lorsqu'à l'entame du meeting du Grand Prix d'Espagne moto à Jerez, Randy Krummenacher se présente au box KTM pour se préparer à enfourcher sa 125, le team orangé se rend bien compte que son pilote n'est pas au mieux.
Pole au Qatar, meilleur temps de la qualification du Grand Prix d'Espagne, Jorge Lorenzo est en train de se forger une réputation de pilote rapide comme l'éclair sur un tour. Ce qu'il vient de confirmer lors des derniers essais effectués par certains teams au lendemain de la course ibérique.
Bien que se réclamant sans complexe de la vieille école, Loris Capirossi n'a cependant rien perdu de sa verve au combat, et, en Espagne, il a encore démontré que lorsque l'on se frottait à lui, on s'y piquait immanquablement.
Une première ligne avec Edwards, mais seulement une moto à l'arrivée, le team Tech'3 était néanmoins heureux de son bilan au sortir d'un Grand Prix d'Espagne qui lui permet de pointer à présent quatrième au classement général dévolu aux écuries.
Parti septième sur la grille mais après avoir clamé que tout le travail n'avait été effectué que dans l'optique de la course du lendemain, de sérieux espoirs reposaient sur la prestation de Mike Di Meglio dans ce Grand Prix d'Espagne de 125.
Largué aux essais, dernier en course, sans jamais pouvoir suivre le rythme de quiconque si ce n'est celui de son propre équipier embarqué dans la même galère, la saison de Sylvain Guintoli commence de la plus mauvaise des façons. Après avoir connu une progression constante chez Tech'3, le voilà revenu au fond du classement.
C'est le pire des plans qui pouvait arriver à notre Randy De Puniet. Un départ très moyen et une chute après seulement trois tours de course. Un bien triste bilan qui succède à un Grand Prix du Qatar modeste, si bien que le prochain rendez vous d'Estoril s'annonce crucial pour notre Gaulois du LCR.
Il a eu beau dire au soir des qualifications qu'il ne nourrissait pas vraiment d'idée de victoire pour la course du lendemain, Jorge Lorenzo escomptait bien quand même enfoncer le clou de sa domination en course. Plus d'une demie seconde d'avance sur son plus proche poursuivant, ça donne en effet des ailes.
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