En E 3, Christophe Nambotin a mal négocié le « spectacle » du vendredi soir, là il y a souvent beaucoup plus à perdre qu'à gagner. Mais dès le samedi matin le leader de la catégorie E 3, prend à son compte 4 spéciales sur 5, Ljunggren en « star locale » fait de son mieux sous les applaudissements de ses compatriotes venus en grand nombre.
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Les pilotes d'enduro ont repris le chemin du mondial en Suède, qui précède la semaine prochaine la Finlande, dernière ligne droite pour les prétendants aux titres mondiaux. Des titres mondiaux qui devraient tomber dans la besace de plusieurs pilotes Français.
Le Championnat de France d'enduro a fait escale ce week-end à Chabreloche (63) non loin de Noiretable, dans le massif central, une épreuve quelque peu humide mais avec les spéciales en herbe juste bien, de l'enduro. Samedi en E 1, notons déjà l'absence de Jérémy Joly (Yamaha) et Marc Bourgeois, tous les deux blessés.
En E 3, il était évident qu'il serait difficile à Christophe Nambotin de continuer son sans-faute, avec ses huit victoires sur autant de possible cette année. Le titre se dessinant clairement, il faudrait savoir compter.
Le championnat du monde d'enduro lui aussi bascule dans sa seconde moitié, les pilotes se retrouvent ce week-end en Italie à Castiglion Fiorentino, sur les terres de Fabrizio Méoni dont le souvenir va envahir le paddock qui sera situé en plein cœur de la cité médiévale sur la Piazzale Garibaldi.
Dimanche, en E 1 Méo prend deux spéciales pour se remettre dans le rythme puis il remporte toutes les suivantes, en clair il gagne de nouveau, moins insolant que la veille malgré tout, Thain finit à 30 secondes de l'officiel KTM. Derrière lui nouveau mano à mano entre Planet et Joly.
Après une première épreuve amputée d'une journée à Réquista, samedi, les pilotes du championnat de France d'enduro ont pu voir leur copain Antoine Méo se présenter au départ avec une 125cc, et l'ex-crossman a visiblement enroulé du câble. Météo méditerranéenne et poussière au programme.
Il dit être venu pour s'amuser, c'est souvent vrai, mais les pilotes aiment s'amuser … devant leurs camarades. La concurrence était rude autour de Mende, et Christophe Nambotin devra attendre les derniers mètres pour remporter l'épreuve, terminant avec seulement 3 secondes d'avance sur Pela Renet.
En E 3, Christophe Nambotin dominateur depuis le début de saison est sur la voie du titre, mais il faut contenir des pilotes comme David Knight, qui en plus d'être un monument de l'enduro est un homme qui a la classe.
Nous avons vu que les "cylindrées inférieures" ont été dominées par les Français, en E 3, samedi Christophe Nambotin a roulé tel un rouleau compresseur face à un David Knight pourtant réputé solide. A l'exception d'une spéciale, second dans la même seconde que le meilleur, Nambotin remporte tous les chronos.