En 2014, les conducteurs belges ont commis près de 420.000 infractions sur nos routes... soit plus de 1.000 PV par jour ! Les Belges sont donc les pires conducteurs d'Europe sur le réseau routier français.
Les adeptes du téléphone au volant vont devoir vite s'équiper s'ils ne veulent pas courir le risque de se prendre une prune à 135 euros et un retrait de trois points sur leur permis ! Dans moins de quinze jours, attention, l'oreillette sera interdite, et il n'y aura pas de temps d'adaptation : les sanctions débuteront dans la foulée. Caradisiac vous présente ainsi les équipements qui resteront autorisés et ceux qui deviennent illégaux. Quant aux jeunes permis, qu'ils se le disent, boire ou conduire, il faudra vraiment choisir !
Quoi de neuf dans l’automobile ? L’appel de phares ! Un sondage Harris Interactive* réalisé pour Caradisiac montre la vitalité de cette pratique de solidarité entre automobilistes, qui trouvent là un moyen efficace de préserver leur permis face à des forces de l’ordre toujours plus rusées. 70 % des automobilistes disent ainsi pratiquer l’appel de phares et 73 % ressentent de la gratitude quand ils s’en voient adresser un.
La « dépénalisation » du stationnement, qui entrainera la disparition de l'amende unique à 17 € l'an prochain, est une réforme qui va bouleverser les droits des usagers. C'est une toute nouvelle procédure avec une toute nouvelle juridiction qui est appelée à se mettre en place pour gérer les futures contestations. Présentation.
Quand le stationnement n'est pas réglé, c'est une amende de 17 euros qui est réclamée. Avec ce que l'on appelle la « dépénalisation » du stationnement, attendue pour l'an prochain, la sanction – que l'on appellera alors forfait de post-stationnement (FPS) – devrait certainement passer à plus 40 euros à Paris et plus de 20 euros dans les autres grandes villes françaises. Partant de là, l'amende majorée, aujourd'hui à 33 euros, devrait grimper à plus de 90 et 70 euros dans les plus grosses cités ! Mais les changements ne se limiteront pas à ces seules augmentations d'amende. C'est le prix du stationnement payant, dans son ensemble, qui s'apprête à flamber ! Et tout ça, sans faire de vague...
Selon le Conseil national de la Sécurité routière (CNSR)*, entre 10 % et 15 % des flashs de radars en France concernent des voitures de société, dont les conducteurs ne seraient pas sanctionnés en totalité. Pour faire court, les amendes (dès le tarif minoré, soit 45 € pour un excès de moins de 20 km/h) seraient réglées, mais sans dénonciation des responsables de ces dépassements, le retrait de point(s) serait évité. Une impunité à laquelle le CNSR a décidé de s'attaquer.
En combien de temps les radars automatiques dressent-ils les PV ? Dans quels délais sont-ils rentabilisés ? Combien rapportent-ils en moyenne ? Sont-ils d'ailleurs forcément lucratifs ? Sont-ils réellement plus présents sur les voies rapides que sur les petites routes ? Sont-ils infaillibles ? Caradisiac a disséqué tous les chiffres transmis par le ministère de l'Intérieur. Voici en 10 points les principaux enseignements à retenir sur le contrôle automatisé.
Dans le cadre du contrôle automatisé, il y a plusieurs types de radars automatiques : des radars de vitesse, des radars feux rouges et des radars passages à niveau. Qu'est-ce que cela change ? A part la nature de l'infraction, pas grand-chose juridiquement parlant... Les radars de vitesse comme leur nom l'indique repèrent les excès de vitesse, les feux rouges, eux, les franchissements illicites aux feux tricolores, et les passages à niveau ceux aux barrières ferroviaires. Pour ces différents types de radars, ce sont les photos qu'ils prennent qui sont à la base des poursuites. Zoom sur les radars passages à niveau, sans doute les moins connus de tout ce parc d'automates.
Reima Kuisla est un homme d'affaires finlandais connu pour détenir plusieurs chevaux de course à palmarès et ses investissements immobiliers. Sa fortune est conséquente et ses revenus 2013 s'élevaient à plus de 6 millions d'euros. En vertu de la loi locale de progressivité des sanctions en fonction du revenu, notre automobiliste fortuné a reçu une amende de plus de 54 000€ pour un dépassement de vitesse de … 23 km/h.
Le commun des mortels en est convaincu depuis longtemps. Il n'y a rien d'infaillible dans le traitement électronique d'une activité. Qu'importe sa nature, celle-ci s'en trouve certes facilités dans son exécution et son vécu, mais n'élimine en rien le risque d'erreur. Or, lorsque celle-ci touche directement le portefeuille du citoyen et le permis de conduire du contribuable, l'affaire mérite que l'on s'y penche un tantinet. Car même exceptionnels, ces bugs peuvent changer une vie et atteindre des droits. Et c'est bien à cette aune qu'est mise sur la sellette une procédure de PV électronique qui peut inquiéter.