La lutte contre l’insécurité routière, le combat contre la mortalité sur nos axes par le moyen de l’arme de destruction massive des permis de conduire ont besoin de symboles forts. Car il faut légitimer l’action, celle-là même que les indicateurs ont tendance à démontrer qu’elle fait passer à la trappe et au tiroir-caisse d’abord l’immense majorité des usagers de la route qui ne dépasse pas la vitesse autorisée de plus de 10 km/h. Mais ils sont aussi de bons contribuables honnêtes et faciles à retrouver. Comme Christophe Dechavanne d’ailleurs qui, cependant, est un personnage médiatique qui a eu le pied très lourd sur l’A71. Le voilà cloué au pilori.
Transformer le délit de conduite sans permis en une simple contravention est un sujet sensible, et pour l'heure, surtout mal compris. A première vue, le signal envoyé est en effet celui d'alléger les sanctions pour les auteurs d'une infraction grave. Rien n'est toutefois décidé. Il semblerait que le gouvernement ne soutienne que du bout des lèvres cette disposition. Cette proposition a en tout cas le mérite de dévoiler, au moins en partie, les sanctions réellement infligées en pareils cas. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles sont aléatoires et grandement moins sévères que l'on ne pourrait le croire ! Caradisiac lève le voile sur ce contentieux finalement peu connu.
Pour la Sécurité routière, aucun radar n'est installé pour rapporter de l'argent à l'Etat (+ vidéo)
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La Sécurité routière dément catégoriquement que les radars automatiques puissent être situés hors zones dangereuses, a-t-elle fait savoir dans un communiqué mardi, en réponse à l'enquête d'Auto Plus qui affirme que 52 % des automates n'y sont pas. Comment expliquer qu'il y en ait bien d'installés dans des endroits non accidentogènes ? Comment justifier la présence des radars feux rouges, alors que selon les experts, ils n'amélioreraient pas l'accidentologie ? Toutes les réponses d'Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la Sécurité routière, que Caradisiac a joint par téléphone.
Les adeptes du téléphone au volant vont devoir vite s'équiper s'ils ne veulent pas courir le risque de se prendre une prune à 135 euros et un retrait de trois points sur leur permis ! Dans moins de quinze jours, attention, l'oreillette sera interdite, et il n'y aura pas de temps d'adaptation : les sanctions débuteront dans la foulée. Caradisiac vous présente ainsi les équipements qui resteront autorisés et ceux qui deviennent illégaux. Quant aux jeunes permis, qu'ils se le disent, boire ou conduire, il faudra vraiment choisir !
La « dépénalisation » du stationnement, qui entrainera la disparition de l'amende unique à 17 € l'an prochain, est une réforme qui va bouleverser les droits des usagers. C'est une toute nouvelle procédure avec une toute nouvelle juridiction qui est appelée à se mettre en place pour gérer les futures contestations. Présentation.
Quand le stationnement n'est pas réglé, c'est une amende de 17 euros qui est réclamée. Avec ce que l'on appelle la « dépénalisation » du stationnement, attendue pour l'an prochain, la sanction – que l'on appellera alors forfait de post-stationnement (FPS) – devrait certainement passer à plus 40 euros à Paris et plus de 20 euros dans les autres grandes villes françaises. Partant de là, l'amende majorée, aujourd'hui à 33 euros, devrait grimper à plus de 90 et 70 euros dans les plus grosses cités ! Mais les changements ne se limiteront pas à ces seules augmentations d'amende. C'est le prix du stationnement payant, dans son ensemble, qui s'apprête à flamber ! Et tout ça, sans faire de vague...
Selon le Conseil national de la Sécurité routière (CNSR)*, entre 10 % et 15 % des flashs de radars en France concernent des voitures de société, dont les conducteurs ne seraient pas sanctionnés en totalité. Pour faire court, les amendes (dès le tarif minoré, soit 45 € pour un excès de moins de 20 km/h) seraient réglées, mais sans dénonciation des responsables de ces dépassements, le retrait de point(s) serait évité. Une impunité à laquelle le CNSR a décidé de s'attaquer.
En combien de temps les radars automatiques dressent-ils les PV ? Dans quels délais sont-ils rentabilisés ? Combien rapportent-ils en moyenne ? Sont-ils d'ailleurs forcément lucratifs ? Sont-ils réellement plus présents sur les voies rapides que sur les petites routes ? Sont-ils infaillibles ? Caradisiac a disséqué tous les chiffres transmis par le ministère de l'Intérieur. Voici en 10 points les principaux enseignements à retenir sur le contrôle automatisé.
Dans le cadre du contrôle automatisé, il y a plusieurs types de radars automatiques : des radars de vitesse, des radars feux rouges et des radars passages à niveau. Qu'est-ce que cela change ? A part la nature de l'infraction, pas grand-chose juridiquement parlant... Les radars de vitesse comme leur nom l'indique repèrent les excès de vitesse, les feux rouges, eux, les franchissements illicites aux feux tricolores, et les passages à niveau ceux aux barrières ferroviaires. Pour ces différents types de radars, ce sont les photos qu'ils prennent qui sont à la base des poursuites. Zoom sur les radars passages à niveau, sans doute les moins connus de tout ce parc d'automates.
Ah ces vitres teintées qui empêchent les forces de l'ordre de repérer les « comportements dangereux » ! Bientôt, la législation sera bien plus claire et précise qu'elle ne l'est actuellement, a promis le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, lors de l'annonce, en janvier, de ses mesures en faveur de la sécurité routière. Mais en attendant, quels sont les conseils pour rester dans la légalité ? C'est simple : il faut faire preuve de bon sens et de transparence !