
L'industrie pétrolière connaît une année 2020 très difficile. Shell, le pétrolier néerlandais, compte licencier entre 7000 et 9000 personnes face à la baisse mondiale de la demande.
L'industrie pétrolière connaît une année 2020 très difficile. Shell, le pétrolier néerlandais, compte licencier entre 7000 et 9000 personnes face à la baisse mondiale de la demande.
Les pétroliers ont fait face à d'énormes pertes au second trimestre 2020, la faute à une chute libre du prix de l'or noir. L'anglais BP, lui, discute désormais de l'abandon progressif de ses actifs à travers le monde pour se concentrer sur le renouvelable.
Si la problématique du pic pétrolier a été balayée ces dernières années avec l'émergence des "nouveaux" pétroles, tels que le schiste, le sujet est remis sur la table pour l'Europe : avec le déclin déjà enclenché de certains puits africains, arabes et russes, l'approvisionnement du Vieux Continent sera-t-il menacé d'ici 2030 ?
Comme on pouvait le craindre, la pandémie de Coronavirus a des conséquences sur l’industrie automobile mais également sur tous les secteurs qui gravitent autour. Dernière illustration en date avec l'annonce par le géant pétrolier de la suppression de 10 000 postes dans le monde.
Conséquence attendue et directe de la chute du prix du baril de brut, l'extraction pétrolière aux Etats-Unis s'est effondrée en deux mois, tombant à des niveaux extrêmement bas. La remontée du prix du baril devrait faire redémarrer certains puits, mais probablement pas tous.
Le prix du litre est aujourd'hui au plus bas, mais voici que le cours du baril commence à remonter, à la faveur du déconfinement progressif et d'économies qui redémarrent.
Depuis le début de l'année, le cours du pétrole a été divisé par trois. Mais ce n'est pas le cas des prix à la pompe, même s'ils ont quand même bien baissé.
Un ex-grand patron de l’auto en cavale, des usines à l’arrêt pendant des semaines, un baril de pétrole à prix négatif, l’Ile-de-France sans bouchons… : nous ne sommes qu’en mai, mais on peut déjà affirmer que 2020 restera comme l’année la plus folle de l’histoire de l’automobile. Voici pourquoi.
La crise sanitaire prend une dimension écologique avec un effondrement de la demande du pétrole, ce qui bénéficie directement à la qualité de l’air que nous respirons. Mais à moyen terme, c’est aussi une mauvaise nouvelle pour la transition énergétique.
Les cours du pétrole ont de nouveau dévissé en ce début de semaine. Dans les stations, les prix des carburants continuent de baisser.
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