Une batterie, ça n’a rien de très sexy. Et pourtant, c’est bien d’elle dont on va de plus en plus parler. C’est aussi elle qui va séduire, attirer toutes les attentions et en faire craquer plus d’un. Car c’est elle qui va permettre aux véhicules électriques de se mouvoir. Sans elles, point de révolution poussant la mécanique thermique à la casse. Un revirement que Toshiba a compris. En présentant sa nouvelle batterie, l’enseigne japonaise se veut incontournable.
On ne sait pas encore très bien de quoi il s’agit, mais c’est du sérieux. Une situation d’autant plus préoccupante qu’elle inquiète au plus haut point jusqu’au président de Nissan, Hiroto Saikawa, qui a carrément reconnu un « problème très grave ». En cause, des inspections de véhicules qui n’ont pas été menées selon les règles exigées sur le marché nippon. Un fait mis à jour par les autorités qui conduisent aussi des vérifications similaires chez les autres constructeurs d'automobiles. Environ 1,21 million de véhicules produits vont être rappelés et l’opération va coûter près de 189 millions d'euros à Nissan.
L’avenir de l’automobile sera électrique ou ne sera pas. Une marche forcée que Carlos Tavares, le patron du groupe PSA, peut notamment regretter. Mais le sort en est jeté et le dernier Salon de Francfort a confirmé une tendance que les annonces politiques exacerbent. Le gouvernement britannique veut mettre fin à la vente de voitures diesel ou essence à partir de 2040, et la France a présenté un plan similaire. La Chine réfléchit de son côté à un calendrier contraignant. Bref, il faut s’insérer dans ce courant de l’électrique, et vite, car personne n’est vraiment prêt. Au Japon, les grandes manœuvres ont commencé.
La Chine est le premier marché mondial pour l’automobile. Mais elle ne veut plus se contenter d’acheter des voitures. Elle veut imposer sa vision de celle-ci et, au vu de ses impératifs, elle a décidé qu’elle serait électrique ou ne serait pas. Une prise de position qui n’a pas fait que des heureux parmi les constructeurs qui élaborent une stratégie pour contrer cette volonté. Enfin, pas tous. Toyota, par exemple, a décidé de relever le gant. Le Japonais promet ainsi de construire bientôt en Chine de voitures électriques.
Vous vous souvenez de l’attaque informatique d’ampleur mondiale qui a sévi le mois dernier ? Quelque 200 000 ordinateurs disséminés dans au moins 150 pays avaient été touchés par une attaque à travers une faille du système d'exploitation Windows, affectant le fonctionnement de nombreuses entreprises et organisations. D’aucuns s’étaient alors un plus aguerris à la notion de rançongiciel. Tout s’est bien fini. Enfin, on l’espère, car chez Honda, ça continue…
Il s’agit de l’épilogue d’un des plus gros scandales de l’industrie automobile. Il était d’ampleur mais son coût était aussi un gouffre. Il a touché une enseigne créée en 1933 et qui détenait 20 % du marché mondial des ceintures et airbags. Il s’agit de Takata dont la famille dirigeante a résisté plus que de raison à son engloutissement. Mais le dépôt de bilan aura bien lieu et dès la fin de ce mois. Ce qui était un des fleurons de l’industrie japonaise va rendre les armes à un équipementier américain contrôlé par un chinois.
Être un dirigeant haut placé d’un constructeur allemand à l’étranger, ce n’est pas un métier facile. On peut même se retrouver aux prises avec la justice dudit pays. Pour des raisons diverses. Un comportement personnel, tel un ponte de Mercedes en Chine renvoyé dans ses foyers après une altercation lui ayant arraché des propos ostracisant. Parfois, c’est la faute de leur entreprise même, tel un cadre de Volkswagen arrêté aux États-Unis dans le cadre du « dieselgate ». Mais les mêmes décideurs peuvent avoir de coupables addictions. Ainsi ce responsable de Volkswagen au Japon.
C’est un acteur majeur du monde de l’automobile mais pour autant, il n‘est pas serein face aux bouleversements qui sont promis dans ce secteur d’activité. Il s’agit de Toyota qui a fait de sa dernière assemblée générale un appel à la mobilisation pour partir conquérir ce nouveau front. Un pari technologique, certes, mais aussi humain. Et le talent se paye. Une approche intéressante qui tombe en pleine polémique sur les émoluments accordés à Carlos Ghosn…
Les voitures autonomes ne roulent pas encore tout à fait, mais les programmes sont en marche chez des constructeurs engagés dans une course technologique sans merci. Nissan Motor prévoit de lancer une voiture sans conducteur pour les villes d'ici 2020, BMW jure pouvoir parvenir à fabriquer une voiture de se déplacer sur les routes sans aucune intervention d'un conducteur d'ici 2021 et Ford Motor prévoit de lancer un véhicule doté de capacités similaires la même année. La liste n’est pas exhaustive. La preuve, il faut y ajouter à présent Honda.
L’édition 2017 des légendaires 500 miles d’Indianapolis s’est terminée sur une victoire historique du Japonais Takuma Sato sur les terres de l’Oncle Sam. Un succès obtenu lors du week-end du Memorial Day, qui est un jour de congé officiel aux États-Unis, célébré chaque année lors du dernier lundi du mois de mai. Il rend hommage aux membres des Forces armées des États-Unis morts au combat toutes guerres confondues. Deux événements qui se sont percutés de plein fouet de l’autre côté de l’Atlantique…