La vie d’un automobiliste n’est décidément pas un long fleuve tranquille. Il doit faire plus qu’attention à son allure, il est traqué par un régiment de radars en tout genre et lorsqu’il fait le plein, il décompte au fur et à mesure que les chiffres déroulent, ce qu’il lui reste de budget. Mais même imprégnée de cette intense réflexion, le danger rode. Quelqu’un peut vous aborder en vous demandant son chemin. Un renseignement qui peut vous coûter cher…
Son sort était a priori scellé. Puisque, en plus, il avait reconnu les faits. Qui n’avaient rien d’anodin car, pour y mettre un terme, un déploiement conséquent de forces de police et de gendarmerie avait dû être mis en place. Et pourtant, il s’en est bien sorti devant un tribunal qui a constaté son absence. Mais pas que…
C’est une tendance qui inquiète et on le comprend. Fait de société, signe d’une époque, mais en aucun cas une fatalité, les refus d’obtempérer connaissent une croissance exponentielle. Y compris ceux où le représentant des forces de l’ordre est clairement mis en danger. À la lumière d’un dernier fait dramatique, où un gendarme a dû être amputé d’une jambe après qu’un motocycliste lui a refusé le contrôle, le journal l’Essor fait le point. Un état des lieux qui interpelle.
Il faut croire que les malentendus ou même encore les arnaques font florès dans le monde de l’automobile d’occasion. La preuve avec celle mise en garde de la gendarmerie, qui, sur son réseau social, rappelle quelques principes de base pour ne pas connaître les affres de l’affaire judiciaire après avoir cru faire une bonne affaire. Une vigilance qu’il faut d’autant plus développer que les litiges trouvent, la plupart du temps, leur source dans des vices cachés. Or, les gendarmes ne sont pas compétents pour traiter ce type de différend. En effet, il s’agit d’une procédure civile et non pénale.
C’est un cas particulier appelant à différentes sensibilités qui s’est traité au tribunal. Il s’agit de deux gendarmes qui doivent rendre des comptes sur un contrôle alcoolémie qui a eu lieu en 2016. Pourquoi ? Parce que l’un d’eux a été dénoncé par l’autre qui avait voulu faire preuve d’indulgence à l’égard d’un contrevenant à la situation sociale fragile. Pour qu’il soit sanctionné sans pour autant perdre son permis de conduire qui était le seul rempart à sa marginalisation définitive du système, le gendarme a minoré le taux avoué par l’appareil de vérification. Une faute professionnelle, incontestablement, une infraction assurément, mais tout de même…
Avoir comme profession d'aller à la rencontre des usagers de la route en panne avec leur véhicule n’est pas de tout repos. A priori, on pourrait s'attendre à être accueilli comme le bon Samaritain, mais, quelquefois, il arrive que l’on prenne plutôt une volée de bois vert suivant à qui on a à faire. Voire pire. Certains iraient même jusqu’à avoir une dent contre le garagiste. C’est ce qui est arrivé à celui-ci dont le client avait même les crocs…
Les faits de délinquance routière ne sont hélas pas si rares et ils mettent souvent les forces de l’ordre en charge d’y mettre un terme en danger. Le refus d’obtempérer de Villers-Cotterêts aurait ainsi pu puisqu’il y a eu choc entre les véhicules. Une histoire commencée par un conducteur qui croyait à tort avoir perdu tous les points sur son permis tandis qu’en épilogue, son passager sera jugé pour complicité…
C’est un petit moment de douceur dans ce monde de brutes, manière de dégonfler un peu cette pression mise autour des contrôles routiers. Heureusement, et sans être pour cela gonflés, certains conducteurs ne manquent pas d’air et permettent à certains de sortir de leur bulle pour respirer un peu. C’est ce qui se passe, par exemple, lorsque les gendarmes se retrouvent à contrôler une… poupée gonflable.
Contrôlé à 198 km/h sur l'A7, un chauffard a essayé d'échapper aux gendarmes lancés à sa poursuite avec la Mégane RS. Mais il a été lâché par sa voiture, dont le moteur a cassé à ce moment-là !
Dans la circulation automobile en général et sur les autoroutes en particulier, vous avez des bouchons. Une congestion du trafic qui ralentit son flux. La plupart du temps, il a pour origine une trop grande affluence sur un axe saturé, des travaux en cours qui coupent le rythme, ou des mouvements sociaux qui s’approprient les lieux et les usagers pour faire caisse de résonance à leurs revendications. Mais il y a aussi le « bouchon mobile ». Une particularité mise en place par… les forces de l’ordre.