Un ex-grand patron de l’auto en cavale, des usines à l’arrêt pendant des semaines, un baril de pétrole à prix négatif, l’Ile-de-France sans bouchons… : nous ne sommes qu’en mai, mais on peut déjà affirmer que 2020 restera comme l’année la plus folle de l’histoire de l’automobile. Voici pourquoi.
L’ouvrage, attendu en fin d’année, contiendrait des révélations sur les collusions entre Nissan, la justice japonaise et les pouvoirs publics.
Renault, qui affiche son premier déficit depuis la crise de 2009, pourrait fermer une ou deux usines. Boeing, lui, est au plus mal avec son 737 Max désormais interdit de vol après deux crashs. Deux histoires qui n’ont rien à voir ?
Dans le bras de fer financier qui va opposer Carlos Ghosn et Renault, une première étape aux prud’hommes aura lieu en fin de semaine, en procédure d'urgence.
Lors de son incarcération en 2019, Carlos Ghosn aurait confessé à son ex avocat qu'il prévoyait que Nissan serait en faillite d'ici "deux à trois ans". Si tous les voyants ne sont pas au vert pour la marque nippone, il faut évidemment se méfier des propos de l'ancien dirigeant de l'alliance, très remonté contre Nissan et le Japon.
A chaque jour qui passe son lot de nouveautés concernant l’affaire Carlos Ghosn. Au programme du jour la démission de la majorité des avocats japonais et surtout l’entrée en scène d’Emmanuel Macron au travers d’une lettre transmise à l’ancien patron de Renault-Nissan.
Et revoilà Carlos Ghosn ! L’homme que les Français adorent détester. Je ne sais pas de quoi le bonhomme est coupable ou innocent – ou un peu des deux – et je ne veux pas en débattre ici. Ce dont je suis persuadé en revanche, c’est que ce n’est pas de la justice japonaise que serait venue la réponse.
Où l’on apprend que Carlos Ghosn n’a pas démissionné de Renault, qu’il est disposé à passer devant la justice française, et qu’il réclame au Losange son indemnité de départ à la retraite pour un montant de 249 999, 99 €…
Carlos Ghosn a tenu ce mercredi sa grande conférence de presse. Un moment très attendu dans la mesure où ses avocats nous annonçaient un homme à la parole libérée, qui s’attacherait à produire des preuves de son innocence. Et on n'a pas été déçu.
Cavale, malle percée, barbouzes et jet privé, pour finir par un réveillon entre amis à Beyrouth: qui aurait pu imaginer que l'affaire Carlos Ghosn prenne un tel tournant? Caradisiac revient sur l'incroyable scénario de l'évasion de l'industriel, qui donne ce mercredi sa grande conférence de presse.