2. Sur route : rassurante
Le catalogue des motorisations est en phase avec notre marché, autrement dit diéselisé aux trois quart. Un moteur essence 1.4 atmosphérique de 95 ch (malus de 150 €) sera bien proposé, mais hormis offrir un prix d’attaque compétitif (12 490 €), il devrait être peu sollicité. Deux blocs diesels connus au sein du groupe Fiat (1.3 Mjt 95 ch et 1.6 Mjt 120 ch) se chargeront d’animer la transalpine sur nos routes.
Le plus puissant offre suffisamment de couple (320 Nm) pour ne pas tirer la langue une fois cette Tipo chargée en hommes et bagages, sachant que cette version n’est pas un poids plume (1 345 kg). Il est agréable à utiliser en ville, presque discret à l’oreille et volontaire sur les grands axes. Dommage, Fiat ne propose pas de boîte automatique (réservée au break), tant appréciée par les gros rouleurs. Signalons enfin que ce moteur est neutre au malus et relativement sobre puisque nous avons relevé une moyenne de 6,8 l/100 km durant notre test (réalisé aux deux tiers en ville).
En mouvement, le bilan et loin d’être négatif. Il faut dire que la base est moderne (plateforme partagée avec les 500X et Jeep Renegade). Ici, l’empattement a été légèrement agrandi, ce qui altère un peu l’agilité du véhicule par rapport à ses « cousins ». N’ayez crainte, cette Tipo reste maniable en ville et stable sur les voies rapides.
Le schéma des trains roulants est hyper classique avec un train avant de type Mc Pherson et une barre de torsion à l’arrière, mais ce mariage fonctionne et donne une voiture rassurante et bien maintenue. L’amortissement mériterait d’être un peu plus travaillé pour renforcer le niveau de confort mais dans l’ensemble elle reste très vivable.
Globalement, Fiat propose une voiture homogène à qui recherche un mode de déplacement fiable et sûr. Et c’est tant mieux car c’est ce public que la Tipo cible en priorité.
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