2. Sur route : la DS3 crossback légèrement devant

L’Audi Q2 et la DS3 Crossback se revendiquent premium, on est donc en droit d’attendre des prestations de tout premier ordre sur la route. Et c’est le cas puisque ces deux rivaux sont plus que convaincants. Toutefois, quand on passe de l’un à l’autre, la différence s'avère plus conséquente que l’on pouvait le penser au départ.

En effet, comme nous avions pu le constater lors de notre essai, le Puretech 155 ch, qui est un trois cylindres, ne manque pas de tonus et de vivacité, animant sans peine la DS3 Crossback, le tout dans une sonorité très sympathique. Valeurs de couple très proches (230 contre 240 Nm) mais ambiance radicalement différente à bord du Q2, qui est animé pour sa part par un 4 cylindres avec un système de désactivation. Sans surprise, les sensations au volant sont bien distinctes. À côté du punch du Puretech, le TSI se révèle beaucoup plus linéaire et cela se voit au niveau du chrono avec un 0 à 100 km/h abattu en 8,2 s pour la DS3 Crossback contre 8,5 s pour le Q2. Une impression accrue par le tempérament de la DSG, moins agréable, que l’EAT8 de la DS3 Crossback. Le moteur d’Audi a toutefois l’avantage de procurer moins de vibrations, notamment en usage urbain. Petite déception pour la consommation avec des moyennes relevées supérieures à 8 l/100 km.

Chaque SUV possède un comportement bien spécifique. La DS3 offre un excellent compromis confort/dynamisme, supérieur à celui du Q2, qui souffre d’un amortissement plus ferme, notamment sans les suspensions adaptatives. La direction de la DS3 Crossback fait preuve d’une excellente consistance, qui va de pair avec une grande précision. Précision que l’on constate aussi à bord du Q2 mais avec une direction plus légère.  Toutefois, au final, c’est bien au volant de la DS3 Crossback que l’on prend le plus de plaisir. Mission réussie donc pour DS.