2. Sur route : des voitures à tout faire

La plus importante nouveauté concernant le restylage de l’Opel Astra, c’est l’arrivée de nouveaux moteurs et notamment d’un 3 cylindres essence suralimenté concocté par General Motors. Sur la route, il gronde dans les montées en régime et produit quelques vibrations typiques. Les relances sont correctes, sans plus, mais le couple maximal (pourtant bon, à 225 Nm), retombe rapidement. Soit tout l’inverse du 3 cylindres Ecoboost en place sous le capot de la Focus. Ce dernier affiche une forme olympique et s’avère à la fois plus alerte et élastique que le moteur de l’Astra. En prime, son niveau sonore est mieux contenu en charge. C’est en matière de châssis que la Focus creuse l’écart.

La synthèse entre dynamisme et confort est excellente. Cette Focus 4 est facile à prendre en main, confortable et surtout précise. Elle peut également, selon les variantes, améliorer ses prestations routières par l’ajout d’une suspension pilotée et d’un train arrière multibras. L’Astra reste une compacte pétrie de qualités. Le typage des suspensions met en avant le confort, ce qui aboutit à un comportement routier plus neutre que celui de la Focus. Ensuite, son catalogue d’aides à la conduite est moins fourni que celui de la Focus (cf partie équipement). Pour terminer, les deux compactes ont décroché 5 étoiles au crash-test Euro N Cap mais la Focus s’avère plus rigoureuse dans la protection des occupants et des enfants que l’Astra. Au final, la Ford Focus remporte la partie dynamique.