Alexandre Bataille , mis à jour
2. Sur route : des prestations de haut niveau
Les améliorations apportées au châssis des deux SUV tricolores sont telles que dans les deux cas, vous ne réaliserez pas une mauvaise affaire. Au décompte des points, c’est le nouveau Captur qui rafle la mise. Le français fait preuve d’une plus grande homogénéité. Entendez par là qu’il fait bien dans tous les domaines. A commencer par celui de la motorisation.
Le 4 cylindres de Renault est premièrement plus onctueux à l’utilisation que le « rageur » petit 3 cylindres de PSA. En effet, le Puretech 155 peine à tempérer ses ardeurs à bas régime et sa sonorité est bien trop envahissante en charge. Son caractère est certes plus affirmé que celui du TCe 150 et mieux mis en valeur par l’excellente boîte Aisin à 8 rapports (EAT8), mais ses passages à la pompe sont aussi plus fréquents. Certes le Puretech esquive habilement le malus avec 114 de CO2/km quand le Captur doit s’acquitter de 75 € (125 g de CO2), mais il passera aussi plus souvent à la pompe. Nous avons relevé une moyenne de 7,4 l/100 km pour le 2008 contre 6,8 l/100 km pour son rival.
Pour ce qui est du châssis, Peugeot démontre une nouvelle fois son savoir-faire en la matière. Le 2008 est un modèle d’agilité. Son train avant est vif, sa direction tranchante et ses mouvements de caisse sont parfaitement contenus par l’anti-roulis. La position de conduite est aussi plus basse qu’à bord du Captur, et ça, on aime. Malheureusement, et malgré toute la bonne volonté du monde, nous n’arrivons toujours pas à obtenir une vue dégagée sur l’instrumentation, masquée par la jante du volant. Ce nouveau 2008 fait preuve de tempérament sur l’asphalte, c’est certain, mais le Captur se défend particulièrement bien. Premièrement, il délivre un niveau de confort supérieur. L’insonorisation de l’habitacle est plus soignée qu’à bord du 2008 et le compromis de l’amortissement proposé par Renault plus convaincant au quotidien. Il est certes moins dynamique à conduire que le 2008 mais il conserve une grande rigueur dans les trajectoires. La direction est consistante et informative et le comportement très prévenant. Il faut le reconnaître, cette seconde génération a progressé de manière significative.
Sur la route | Renault Captur TCE 155 ch EDC Initiale Paris | Peugeot 2008 PureTech 155 ch EAT8 GT |
---|---|---|
Agrément moteur | ||
Agrément boîte | ||
Amortissement | ||
Dynamisme | ||
Emissions polluantes à l'usage | ||
Insonorisation | ||
Maniabilité | ||
Performance | ||
Position de conduite | ||
Note : | 15,6 /20 | 15,8 /20 |
Pour ce qui est du niveau de sécurité active et des aides à la conduite, les deux compatriotes sont très proches avec toutefois une meilleure dotation de base offerte par le Captur qui vise ouvertement les 5 étoiles au crash-test EuroNCAP. Les deux modèles disposent de la détection des piétons, de la surveillance des angles morts, d’une caméra 360 (dont la définition d’image est médiocre pour le 2008), et même d’un système de conduite semi-autonome qui gère le maintien dans la voie, l’accélération et le freinage. Renault se démarque par la présence d’une détection des véhicules arrivant de l’arrière durant la marche arrière. Peugeot vise quant à lui 4 étoiles pour les versions de base et 5 étoiles pour les finitions hautes, dans l’exercice du crash-test. La présence de simples freins arrière à tambours n’influe pas sur la qualité du freinage du Captur face à un 2008 pourtant équipé de 4 freins à disques.
Sécurité | Renault Captur TCE 155 ch EDC Initiale Paris | Peugeot 2008 PureTech 155 ch EAT8 GT |
---|---|---|
Degré maximal d'autonomie | ||
Freinage | ||
Systèmes de sécurité | ||
Visibilité périphérique | ||
Note : | 14 /20 | 13 /20 |
Au décompte des points sur le thème du dynamisme, les deux concurrents se marquent à la culotte mais c’est finalement le nouveau Renault Captur qui remporte la bataille.
Photos (53)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération