2. Sur route
À l’instar des Peugeot Expert et Citroën Jumpy, le Toyota ProAce offre des qualités dynamiques remarquables. Deux raisons expliquent ce constat. Tout d’abord le moteur D-D4 diesel 1.6 de 115 ch, qui n’est autre que le BlueHDI conçu par PSA, offre un agrément complet. Sur un parcours de 320 kilomètres empruntant autoroutes, nationales et départementales, notre fourgon s’est tiré sans aucun problème de toutes les situations. Sa puissance de 115 ch et son couple de 300 Nm disponible dès 1 750 tr/mn permettent de bonnes reprises et accélérations et donc de circuler aisément. La boîte manuelle à 6 rapports, par ailleurs, participe à ce plaisir de conduite en étant précise et maniable. Et pour finir sur ce chapitre positif, signalons l’appétit mesuré du fourgon nippon équipé du système Stop & Start. La consommation moyenne s’est limitée à 6,4 1/100 km, soit un peu plus d’un litre par rapport à la consommation annoncée (5,2 1/100 km).
La deuxième explication repose sur le châssis et le travail effectué sur l’amortissement. Malgré un essai réalisé à vide, le ProAce distille un niveau de confort supérieur à ses principaux rivaux. L’amortissement filtre en effet parfaitement trous et bosses qui parsèment le réseau routier secondaire français. Enfin, la direction assistée électrohydraulique, associée à la barre antidévers, facilite les manœuvres et assure une bonne consistance en roulage.
Des points négatifs ? Ils sont peu nombreux mais existent. À la vitesse de 130 km/h sur autoroute, les bruits aérodynamiques restent encore trop envahissants. Rien de rédhibitoire mais un petit effort sur l’insonorisation offrirait un surplus d’agrément pour les gros rouleurs. La position de conduite pâtit également d’un positionnement trop haut des pédales de frein et d’embrayage. Pour cette dernière, trouver le point de patinage réclame ainsi un temps d’adaptation.
Photos (30)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération