2. Sur route
Avec une puissance cumulée supérieure (141 ch contre 122 ch) et une boîte à double embrayage (transmissions CVT pour la Prius), la Hyundai Ioniq part avec des points d’avance… tout du moins sur la papier. Dans la réalité, c’est l’inverse. La Toyota Prius avec près de 4 millions de clients fait parler l’expérience. La japonaise est tout d’abord plus sobre en usage réel. Nous avons relevé une moyenne de 4,5 l/100 km contre 5,5 l/100 km pour la coréenne sur le même parcours, qui avoue 100 kg de plus sur la balance (1 477 kg contre 1 375 kg pour la Prius).
A la conduite, les deux systèmes d’hybridation sont proches en prestations. Ioniq et Prius proposent des transitions fluides entre l’électrique et le thermique et des performances quasiment identiques sur le 0 à 100 Km/h (10, 6 s pour la Prius contre 10,4 s pour la Ioniq).
La différence la plus marquante se situe en matière de confort où la Prius survole sa concurrente. En effet, la Ioniq, certes équipée de jantes de 17’’ (contre 15’’ pour la Prius), propose un amortissement bien moins efficace. Les suspensions relayent trop de percussions au travers des sièges sur les mauvais revêtements ce qui dégrade le niveau de confort général. Meilleure voyageuse, la Prius est aussi plus rigoureuse lorsque la route sillonne. Le maintien et la précision sont plus travaillés qu’au volant de la Ioniq. Tout comme le freinage qui offre un mordant supérieur.
La coréenne s’illustre toutefois par sa boîte double embrayage plus fluide que la transmission à variation continue électrique (CVT) présente sur la Prius. L’effet de patinage est toujours présent malgré les évolutions apportées génération après génération, ce qui fait hurler le moteur en phases d’accélérations.
Classement :
1: Toyota Prius
2 : Hyundai Ioniq Hybrid
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