2. Sur route
Pour ce premier comparatif, nous avons opté pour des motorisations essence. Un choix logique vu l’abandon progressif du diesel sur ce segment. 82 ch pour la C3 et 95 ch pour la Clio. Pas beaucoup de surprises en termes de facilité de prise en mains car nos deux concurrentes se révèlent faciles et agréables. Bien dans leur temps, elles offrent de nombreuses aides à la conduite mais dans ce domaine, c’est la plus récente, à savoir la C3, qui tire son épingle du jeu. La petite chevronnée propose ainsi l'alerte de franchissement de ligne et la reconnaissance des panneaux de signalisation, deux équipements indisponibles sur la Clio. La sécurité ne fait pas tout et la Clio reprend la tête après quelques kilomètres.
Il y a tout d’abord le confort. Si on se base uniquement sur le moelleux des sièges et l'amortissement, c’est une victoire de la C3 mais on recherche avant tout un compromis. Dans ces conditions, très vite, la C3 montre des lacunes avec notamment des mouvements de caisse et du roulis. La Renault Clio est peut-être moins confortable dans l’absolu mais elle offre un compromis confort/dynamisme plus convaincant, notamment quand le rythme s’accélère. La Clio doit également cet agrément à un niveau sonore nettement moins élevé (89 dB contre 93 dB). Le problème de la Citroën est lié spécifiquement à ce Puretech particulièrement bruyant et vibrant. Un mal moins flagrant sur le TCE de Renault.
La Clio finit de dominer grâce au tempérament de son moteur. Avec 150 Nm pour le TCE contre 118 Nm pour le Puretech, le trois cylindres de Renault répond plus présent que son adversaire avec des reprises plus énergiques et de meilleures accélérations comme le prouve le 0 à 100 km/h abattu en 12,2 s pour le TCE contre 14,9 s pour le Puretech. Victoire donc de la Renault devant la Citroën.
Classement sur route
1re : Renault Clio
2e : Citroën C3
Photos (39)
Sommaire
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération